La Conservation de la Nation Sud (CNS) a publié une déclaration concernant le projet de loi 23, une série de modifications législatives proposées par le gouvernement de l’Ontario. Ces changements auraient un impact considérable sur les offices de protection de la nature (OPN) de la province en imposant des exemptions de permis, en supprimant les critères des décisions relatives aux permis, en gelant les frais et en exigeant des OPN qu’ils identifient les terres protégées qui conviennent au développement. Plus important encore, ils empêcheraient les accords qui permettent aux offices de protection de la nature d’examiner les demandes d’aménagement au nom des municipalités partenaires.
Sans ces accords, chaque municipalité actuellement partenaire d’une AC devrait employer son propre hydrologue, biologiste et ingénieur pour satisfaire aux exigences environnementales en matière de développement. Dans sa déclaration, la CNS affirme que les offices de protection de la nature travaillent déjà avec le gouvernement pour équilibrer les besoins de l’environnement et le développement durable qui stimule l’économie et que le regroupement de ces responsabilités au sein de la CNS permet d’économiser du temps et de l’argent.
« Notre office de protection de la nature travaille comme partenaire environnemental de notre municipalité, a déclaré Mario Zanth, maire de la Cité de Clarence-Rockland. Le personnel de l’AC a déroulé le tapis rouge pour aider à fournir des approbations de développement en temps opportun pour les projets dans les zones importantes sur le plan environnemental. Après les inondations de la rivière des Outaouais de 2017 et 2019, les gens comprennent la valeur et l’impact des services qu’ils fournissent. »
« Nous avons une relation de travail positive et de longue date avec la CNS et nous apprécions leurs commentaires et leur expertise pour nous aider à prendre de bonnes décisions en matière de planification, a déclaré Pierre Leroux, maire du canton de Russell. L’AC est un partenaire précieux qui fournit des services utiles à notre communauté. »
Le projet de loi 23 entraînerait également le rétrécissement des zones humides d’importance provinciale (ZHIP), qui minimisent le risque de sécheresse, réduisent les inondations et aident à contrôler l’érosion.