Là où il fait bon dépenser

Par Karine Audet
Là où il fait bon dépenser

«C’est un événement qui contribue à faire connaître nos spécialités agroalimentaires, à faire connaître le savoir-faire de nos artistes et artisans et à promouvoir l’achat local. C’est aussi un événement avec une très belle ambiance qui favorise le sentiment d’appartenance à la région», affirme Geneviève Grenier, organisatrice avec son collègue Jean-Sébastien Beauchamp de la MRC d’Argenteuil, qui souligne que le critère principal pour choisir les participants est d’avoir son siège social dans Argenteuil. 

Ils étaient plus d’une trentaine sur les 50 exposants à se faire valoir lors de la conférence de presse annonçant l’événement jeudi dernier. Parmi eux, des tonnes de passionnés comme la famille Esber de Huilerie Koura, qui aspire un jour à cultiver une oliveraie. En 9 ans, il a réussi à obtenir 52 olives, mais reste positif et motivé. «Voilà 40 ans, nous n’avions pas de vignoble. Maintenant, on a les meilleurs vignobles. En espérant qu’un jour on puisse vous vendre de l’huile qui vient directement de Lachute», mentionne Esber Esber, propriétaire originaire du Liban, qui précise qu’on prend soin d’aromatiser avec des produits et fines herbes d’ici. 

D’un autre côté, Carold Pinette, de Bols d’air pur, fait valoir son équipe avant son produit, qui a tout de même remporté 2 médailles d’argent à la coupe des Nations: «À Bol d’air pur, on travaille en permaculture autant humaine que végétale et pour être certain de bien ancrer cela, nous sommes un OBNL d’économie sociale. On est une belle équipe de 18 personnes qui y participent et on met la personne en avant du produit». Bol d’air pur, situé à Brownsburg-Chatham, a même réussi à obtenir le zonage Centre de développement de la personne et privilégie une grande part de bénévolat.  Mousseux fabriqués en méthode traditionnelle à partir d’un sirop d’érable d’ici (Érablière du sanglier) certifié carboneutre et biologique; vin d’érable et vinaigre de vin et balsamique: de tout pour séduire les épicuriens et ceux en devenir. 

La Foire se fait aussi un devoir de nouveautés avec sept entreprises qui en seront à leur première participation à l’événement: Bistro aux Lubies, maison gourmande (plats cuisinés et paniers cadeaux de produits locaux, bistro-café) – Les Thés d’Argenteuil (thés purs et parfumés, tisanes, herbes médicinales), Champ floral, micro-ferme de fleurs comestibles (fleurs fraîches et produits dérivés tels que condiments, confitures, tisanes et thés), Ferme Aux champs qui chantent (légumes frais biologiques et fleurs séchées), La Flamme boréale, produits naturels (savons, gels douche, baumes, exfoliants, etc.), L’Empotée-Conserverie maison (conserves variées à partir de légumes locaux) et Tricycle par Froufrou mode éthique (vêtements et accessoires en matières récupérées). Les arts textiles, des arts visuels, des métiers d’arts et de la littérature s’ajoutent à la liste avec des artistes comme la peintre Sylvie Charbonneau qui ajoutent à son arc la création de bijoux floraux ou l’auteur Serge Lord qui propose son 3e roman. Des produits locaux uniques et de qualité proposent une belle diversité 

«J’aime mieux donner des produits et des cadeaux qui proviennent de vous que des grandes boites. L’argent circule ici plutôt que de se retrouver à New York ou en Californie», résume le préfet de la MRC, Scott Pearce, qui estime que la relance économique passe par l’achat local. Cette année, mon vœu, c’est que tout le monde de la famille reçoive un cadeau de la foire parce que j’aime moins les centres d’achat et que je préfère passer mon temps avec vous.» D’ailleurs, la députée d’Argenteuil, Agnès Grondin, était présente pour sa première apparition après les élections.

Partager cet article