« Ils nous enlèvent nos droits de manifester localement et centralement, et ils veulent imposer une nouvelle convention collective », a déclaré Gaetanne Caron, présidente de la section locale 4155 du SCFP, « C’est pourquoi nous devons manifester. C’est de l’intimidation. Nous n’allons pas l’accepter ».
Les travailleurs des sections locales 5335, 4154, 4155 et 5678 du SCFP se sont tenus devant le bureau de M. Sarrazin, brandissant des drapeaux et des pancartes faites maison.
Les revendications du SCFP
Le gouvernement a offert une augmentation annuelle de deux pour cent pour tous les travailleurs dont le salaire annuel est inférieur à 40 000 $ par année et une augmentation de 1,25 pour cent pour tous les autres. La nouvelle entente prévoit une augmentation annuelle de 2,5 % pour tous les travailleurs dont le salaire annuel est inférieur à 43 000 $ et une augmentation de 1,5 % pour tous les autres.
Le SCFP réclame une augmentation de 11,7 %, des heures supplémentaires au double du taux de rémunération normal et 30 minutes de temps de préparation payé pour les aides-enseignants et les éducateurs de la petite enfance.
Les travailleurs de soutien visés par l’entente sont le personnel d’entretien, le personnel de bureau et de bureautique des écoles, les aides-enseignants, les éducateurs de la petite enfance, le personnel des bibliothèques et le personnel des technologies de l’information. En vertu de la législation proposée, les travailleurs pourraient recevoir une amende de 4 000 dollars par jour en cas de grève.