« Notre alliance à ce département de l’Hôpital Général de Hawkesbury est une innovation. Selon ce qu’on sait, en Ontario, c’est une première pour un centre comme le nôtre de travailler si étroitement avec un hôpital », a affirmé Lionel Renaud, président du conseil d’administration du CSEPR lors d’une conférence de presse le 27 octobre.
Le partenariat a comme but de favoriser le rétablissement et la participation active à la société des personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale en les aidant à réintégrer le marché du travail.
Un intervenant vocationnel du CSEPR se joint donc à l’équipe du CRSMT pour aider les personnes atteintes de troubles de santé mentale dans leur cheminement personnel et professionnel.
Le partenariat est basé sur le modèle de placement et de soutien individuels. « On ne vise pas le bénévolat, on ne vise pas les milieux protégés. On veut les intégrer dans des emplois réguliers, disponibles dans notre région », a expliqué Lynda Tessier, conseillère en emploi et orientation au CSEPR.
Pour les bénéficiaires du nouveau service offert, le seul critère pour la recherche d’emploi est le désir de réintégration du client, peu importe son diagnostic et ses symptômes. Lors de la recherche d’emploi, l’intervenant du CSEPR porte une attention particulière aux désirs du client, le domaine dans lequel il veut travailler et le nombres d’heures préférées. L’intervenante aide aussi à développer un réseau dans les milieux d’emploi de Prescott-Russell en entreprenant des démarches pour communiquer avec des nouvelles entreprises.
L’intégration au marché du travail a plusieurs bienfaits pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale. Elle offre une routine, un objectif, un sens d’appartenance à un groupe et un sens identité. L’emploi permet aussi de briser l’isolement de certaines personnes et peut lui permettre de former des relations sociales.
Projet Pilote
Des 22 personnes référées lors du projet pilote, 19 ont étés rejointes et 13 ont accepté d’entamer des démarches pour l’obtention d’un emploi. Dix de ces dossiers ont étés terminés. Des six personnes ayant refusé le service des CSEPR, deux avaient déjà trouvé un emploi, deux ne se sont pas présentées, une autre était déménagée et une personne a refusé pour revenir plus tard.
Des 10 contrats terminés, sept ont obtenu un emploi, deux ont étés référés en formation et le CSEPR a perdu contact avec une personne.
« Après un an de projet pilote, on a convenu ensemble de continuer le service. C’est donc devenu un service permanent dans nos deux agences respectives », a affirmée Benoit Saint-Jean, gestionnaire de la clinique du CRSMT.