Je veux servir ma communauté : Pierre Langlois

Par Raymond Berthiaume
Je veux servir ma communauté : Pierre Langlois
Pierre Langlois

«Ayant vécu dans la communauté pendant 25 ans, il est temps de donner en retour», a déclaré M. Langlois, 68 ans, lors d’une entrevue téléphonique.  

M. Langlois, qui a pris sa retraite de son ancien poste de gestionnaire de centre de données pour l’Université McGill à Montréal, est titulaire d’un diplôme en biologie environnementale et d’une certification en informatique. Pendant son séjour à Montréal, il a été l’un des directeurs fondateurs de la Maison des Jeunes, dans l’ouest de la ville, et il a consacré des heures de bénévolat à divers comités, dont celui de Parents-Secours.  

Vivant maintenant sur un terrain boisé de 35 acres dans la région de Saint-Eugène, ce qui lui fournit une grande quantité de matériaux pour sa passion du travail du bois, M. Langlois veut mettre à profit ses connaissances pratiques en informatique et en environnement ainsi que ses années d’expérience en bénévolat pour aider les autres résidents du canton, en siégeant au conseil.  

«Il y a beaucoup de gens qui ont des préoccupations», a-t-il dit, en parlant des commentaires qu’il a entendus lors de sa campagne porte-à-porte.  

L’une des questions qu’il a entendues concerne la position que le prochain conseil devrait adopter sur la politique relative aux locations de vacances à court terme (VCT). Le conseil actuel a reçu trois délégations depuis que la question a été portée à son attention, au début de l’année, à la suite de plaintes de propriétaires d’un quartier de Chute-à-Blondeau, au sujet des locations de vacances à court terme dans leur secteur. La dernière délégation à rencontrer le conseil à ce sujet s’est dite préoccupée par le fait qu’une décision politique future pourrait entraîner l’interdiction pure et simple des VCT dans la municipalité. L’argument présenté au conseil est que les locations de vacances à court terme représentent une nouvelle source potentielle de revenus touristiques pour la municipalité et devraient être réglementées plutôt qu’interdites.  

Le personnel du canton poursuit ses recherches sur la question. M. Langlois souhaite faire partie du prochain conseil lorsque la question reviendra sur la table pour une décision.  

«J’aimerais qu’il y ait un équilibre», a-t-il ajouté.

M. Langlois a également fait remarquer que de nombreux électeurs à qui il a parlé se sont dits préoccupés par les problèmes de sécurité routière dus aux automobilistes qui roulent à grande vitesse dans les quartiers résidentiels.

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