25 bougies pour Film Laurentides

Par Karine Audet
25 bougies pour Film Laurentides

Des photos sur pellicule développées chez Jean Coutu à la photothèque numérique composée de plusieurs milliers de clichés pour accélérer le processus, Film Laurentides a agi comme un précurseur dans la promotion de sa région et l’est toujours. Avec des photos 360 degrés, des captations par drones et même certaines en réalité virtuelle, le duo composé de la directrice et commissaire Marie-Josée Pilon et son adjointe Élizabeth Dumouchel est reconnu et aimé par ses pairs.   

Racontant la petite histoire, Marie-Josée Pilon, au sein de l’organisme depuis plus de 21 ans, rappelle que c’est une production de 13 millions de dollars de Paramount en 1996 qui a su attirer l’attention d’un journaliste de La Presse, feu Luc Perreault, sur la vallée de Harrington, transformée en ville du Tennessee des années 30 par un producteur émérite, Jake Eberts. «Juste pour vous dire, la population de Harrington a doublé durant le tournage», mentionne Mme Pilon qui a fait rigoler la foule. Cette foule, plus de 150 convives, étaient présents aussi pour saluer le courage, la vision et la détermination qu’ont fait preuve les deux grands piliers de cette initiative novatrice, les co-fondateurs, Dany Brassard et Marc Carrière de la MRC d’Argenteuil, qui avait créé le Bureau du cinéma et de la télévision un an plus tard.  

Feu André Lafond, commissaire pour le bureau de Montréal et résident des Mille-Isles, a été aussi un bras droit extraordinaire pour les deux complices. Mme Pilon récite son discours: «Ce n’est pas compliqué, vous prenez des photos, vous organisez des famtours, vous venez avec moi à Los Angeles et à Cannes et surtout vous répondez au téléphone en disant Au bureau de cinéma et de la télévision d’Argenteuil!». Dans un esprit de réel engouement autour de la mission de l’organisme, Dany Brassard, aujourd’hui directeur du service de développement économique, ajoute non sans émotion : 

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