«J’aime le défi», a déclaré M. Chamaillard lors d’une entrevue téléphonique le 7 septembre.
Le politicien local chevronné est originaire de Hawkesbury, mais il a fait ses débuts en politique municipale après avoir déménagé dans la ville de Saint-Isidore et remporté un siège au conseil local. C’était avant que Saint-Isidore ne fasse partie de la municipalité de La Nation, pendant le projet de fusion municipale à l’échelle provinciale du gouvernement progressiste-conservateur Harris en 1998.
Chamaillard cite cette période de sa vie où il a développé son grand intérêt pour la politique municipale. Lorsqu’il est revenu à Hawkesbury pour devenir partenaire dans une entreprise de construction, M. Chamaillard a conservé un intérêt marqué pour la politique locale, en plus de s’impliquer dans diverses activités communautaires, allant de l’adhésion aux Chevaliers de Colomb à l’aide aux sports locaux.
Au cours de ses trois derniers mandats au conseil municipal de Hawkesbury, M. Chamaillard a dit qu’il a essayé de s’impliquer dans tous les dossiers qui ont atterri sur la table du conseil.
«Si c’est un défi, c’est là que j’aime le faire», a-t-il dit.
La plupart des objectifs qu’il a à l’esprit pour un quatrième mandat au conseil concernent le suivi des questions que lui et le reste du conseil ont traitées au cours des quatre dernières années. Les programmes et les installations de sports et de loisirs locaux continuent d’être un intérêt particulier pour lui, y compris les améliorations futures du complexe sportif Robert Hartley.
Chamaillard s’est dit d’accord avec une suggestion selon laquelle les choses ont été instables pour les membres du conseil au cours des quatre dernières années du mandat actuel. Il a indiqué que les membres du prochain conseil élu en octobre devront travailler fort pour communiquer entre eux, avec le personnel municipal et avec le grand public, afin d’éviter la rancœur qui s’est manifestée lors de certaines sessions passées du conseil.
«Nous devons nous parler et il faut que les employés sentent qu’ils peuvent nous parler, a-t-il déclaré. J’avais 40 employés dans mon entreprise, et ils savaient qu’ils pouvaient me parler de n’importe quoi à tout moment.»