Le conseil municipal de Casselman rejette la majorité des recommandations du commissaire à l’intégrité

Le conseil municipal de Casselman rejette la majorité des recommandations du commissaire à l’intégrité

La plainte formulée à l’endroit du maire Lafleur comprend 30 accusations « d’ingérence, de harcèlement et de maltraitement (sic) du personnel et des citoyens, de conflit d’intérêt, et d’autres manquements éthiques. » 21 des 30 accusations ont été jugées injustifiées par le commissaire à l’intégrité délégué, James McCarthy.

La plupart des infractions retenues par le commissaire contre le maire portent sur des propos tenus par celui-ci lors de certaines assemblées du conseil qui portent atteinte à la réputation des employés de la municipalité ou qui « nuisent à l’image de la municipalité et de ses fonctionnaires, au climat de travail, et à la réputation de la mairie. »

Pour ces infractions, le commissaire recommande une suspension de la rémunération du maire pour une période de 30 jours ainsi que des excuses publiques de la part du maire lors de la prochaine assemblée ordinaire du conseil.

Une autre infraction, jugée plus grave que les autres par le commissaire, concerne « l’ingérence du maire dans les permis d’une compagnie, pour une raison personnelle. »

Le commissaire recommande la peine maximale de 60 jours de suspension de rémunération pour ce manquement à l’éthique. En tout, le commissaire recommande donc que la rémunération du maire soit suspendue pour un total de 90 jours.

Le conseil municipal rejette unanimement la recommandation du commissaire concernant la suspension de la rémunération du maire, mais accepte que le maire soit contraint de présenter des excuses publiques lors de la prochaine assemblée ordinaire du conseil.

Plaintes contre Mario Laplante

La plainte formulée à l’endroit du conseiller Mario Laplante comprend six accusations. La seule accusation contre le conseiller Laplante qui a été retenue par le commissaire concerne des propos tenus par celui-ci lors de l’assemblée du 22 juin. Selon le commissaire « ces propos ne portent pas atteinte sérieuse à la réputation professionnelle du personnel, et cette enfreinte n’est pas particulièrement grave. Le choix de mots ainsi que la manière de s’exprimer n’étaient pas appropriés, mais ne méritent pas non plus une pénalité sévère. »

Le commissaire recommande donc que le conseil exige des excuses publiques de la part du conseiller Laplante lors de la prochaine assemblée ordinaire du conseil. Le conseil municipal rejette unanimement cette recommandation du commissaire à l’intégrité.

De plus amples détails suivront.

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