Michelle Bennett et sa mère, Heather Usher Bennett, ont offerts en mars d’être hôtesses pour deux familles de ressortissants Ukrainiens. «On se sentait mal pour les gens là-bas, explique Michelle Bennett, et on savait qu’il y avait un effort pour les amener au Canada. On s’est dit qu’on pourrait être disponible pour eux.»
«Au début, on pensait qu’il y aurait un organisme qui aurait arrangé les choses, mais ça a fini par être à nous de le faire, continue Mme Bennett. Les hôtes ou hôtesses n’ont pas de responsabilité financière envers la famille. Il n’y a rien de légal qu’on a signé pour dire qu’on s’occupe d’eux. Dans le fond, si t’étais un réfugié qui venait, sous nos programmes antérieurs, l’hôte serait financièrement responsable pendant un ou deux ans. C’est un système désorganisé.»
Les Bennett ont communiqué avec les familles Ukrainiennes via Facebook. Il n’y a pas de registre de familles qui veulent venir au Canada. Elles ont dû tout faire elles-mêmes.
Mme. Usher Bennett a parlé à une des églises de la région et au Club Rotary qui ont aidés à recueillir des fonds. Pendant ce temps Michelle cherche l’info nécessaire pour savoir comment acquérir des permis de conduire, des carte santé, des numéros d’assurance sociale et des places dans les écoles.
Pour l’accueil, Michelle Bennett a placé des lits dans son sous-sol pour accueillir l’une des deux familles. Sa mère a des chambres libres dans sa maison pour accueillir l’autre.
Quitter l’Ukraine
Victoria Arovenko quitte sa ville de Vinnytsia en Ukraine avec sa fille de 10 ans et son fils de 5 ans le 6 mars. Son marie reste en Ukraine. Le 7 mars, la famille arrive en Moldavie avant de se diriger en Roumanie où elle est logée gratuitement dans un hotel pendant 3 jours. Victoria se rends ensuite en Italie. Des autobus et des trains avaient étés réservés pour que les Ukrainiens puissent se déplacer gratuitement.
Le 19 mars, Mme Arovenko applique au programmes AVUCU pour accélérer les voyages d’Ukrainiens vers le Canada. Sa demande est acceptée immédiatement. Le 20 mars, on lui demande de fournir ses données biométriques. À cause du grand nombre d’application, elle ne peut pas soumettre ses données avant le 14 avril.
Deux semaines plus tard, ses données biométriques sont approuvées, mais la famille doit encore attendre pour les VISAs. Une demande doit être posée pour chaque enfant, avec le certificat de naissance et l’approbation du père.
Au moment présent, la famille attend pour que les VISAs soient imprimés dans les passeports.
Victoria demeure tout de même positive après autant d’attente. « Le Canada offre une opportunité à plusieurs Ukrainiens de recommencer une nouvelle vie, affirme Mme Arovenko, et le fait qu’il faille attendre 3 mois pour des VISAs ce n’est rien. »