Une quinzaine de personnes, incluant le maire de Casselman Daniel Lafleur, la mairesse de Hawkesbury Paula Assaly et le maire de La Nation François St-Amour, se sont déplacées par un beau samedi ensoleillé pour assister à l’événement.
« L’Ontario a besoin d’un deuxième mandat de Doug Ford » a déclaré le candidat progressiste-conservateur devant ses partisans, avant de lancer une pointe à sa rivale libérale : « Je n’ai pas l’intention de devenir le fantôme de Queen’s Park. On en a déjà un et le moment est venu de la remplacer! »
Après avoir été président des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) et maire du canton d’Alfred-Plantagenet, le passage à la politique provinciale s’imposait de lui-même, selon Stéphane Sarrazin : « En étant maire, on se rend compte que le gouvernement qui est le plus à proximité de la population c’est le gouvernement provincial. Qu’on parle d’amélioration des infrastructures, de projets de construction ou de projets d’urbanisme, les municipalités relèvent beaucoup du gouvernement de l’Ontario. »
Monsieur Sarrazin a choisi de se présenter sous la bannière conservatrice parce qu’il apprécie le travail accompli par le gouvernement Ford au cours des quatre dernières années : « Nous ce qu’on a aimé du gouvernement Ford, c’est qu’ils ont investi le double envers les municipalités. Le fait de voir un gouvernement backer les municipalités comme ça c’est encourageant. »
Jusqu’à présent, la population semble réceptive au message du candidat conservateur : « En partant, personne ne nous a claqué la porte au nez, donc ça déjà, c’est encourageant! Mais je dirais que pour environ 7 portes sur 10, les gens nous donnent leur soutien, donc on peut dire que la campagne va très bien en ce moment. »
Monsieur Sarrazin croit que son expérience en politique municipale fait de lui le meilleur candidat pour représenter les citoyens de Glengarry-Prescott-Russell : « J’ai été président des CUPR. Je siégeais sur le Eastern Ontario Warden’s Caucus, qui comprend toutes les municipalités de l’Est ontarien, ce qui représente 750 000 personnes; j’ai siégé sur le Bureau de santé de l’Est de l’Ontario; sur la Conservation de la Nation Sud. Fait que les dossiers, je les connais. »
D’après le candidat progressiste-conservateur, la relance de l’économie sera l’enjeu clé de l’élection provinciale : « La relance de l’économie, travailler pour les travailleurs et investir dans les infrastructures, c’est ça la priorité. Non seulement on en a besoin, mais ça crée de l’emploi et ça participe au roulement économique. On veut être là pour les entrepreneurs. Tout ça ensemble, ça me semble être une formule gagnante. »
À l’échelle régionale, le problème de la pénurie de main-d’œuvre est un des défis les plus importants à relever pour Monsieur Sarrazin : « On sait qu’il y a un manque de main-d’œuvre dans Prescott-Russell. On sait qu’il y a beaucoup de défis à relever, et moi je m’engage à relever tous ces défis-là. »
La protection de l’identité franco-ontarienne est un autre enjeu clé aux yeux de Monsieur Sarrazin, qui affirme que les conservateurs ont fait plus de progrès en ce sens au cours du mandat de Doug Ford que les libéraux provinciaux ont accompli en 15 ans : « Les conservateurs ont réalisé plus de choses en quatre ans que l’ancien gouvernement en 15 ans. Que ce soit la création d’un réseau économique francophone, la modernisation de la Loi sur les services en français ou l’ouverture de l’Université de l’Ontario français, les libéraux ont parlé mais les conservateurs ont agi. »
La pandémie a montré la fragilité des systèmes de santé et d’éducation, mais le candidat progressiste-conservateur est fier des accomplissements du gouvernement Ford et souhaite assurer la continuité des politiques mises en place au cours du dernier mandat afin de sortir de la pandémie : « Je pense que le gouvernement Ford a réalisé beaucoup de choses. On voit les investissements dans les nouvelles écoles. Avec la pandémie, ça nous a fait réaliser beaucoup de choses, autant pour le système de santé que pour le système d’éducation. Le gouvernement doit s’ajuster à mesure qu’on sort de cette pandémie-là pour voir c’est quoi les vrais besoins de la population. »
Pour ce qui est de la protection de l’environnement, Monsieur Sarrazin affirme que le gouvernement provincial a un rôle important à jouer en la matière, mais il croit aussi que les différents gouvernements ont fait beaucoup de progrès en ce sens au cours des dernières années :