Amanda Simard, députée provinciale de Glengarry-Prescott-Russell (GPR), a annoncé sa campagne de réélection avec fracas lors de l’ouverture de son nouveau bureau de campagne à Embrun. Une foule de partisans a assisté à l’événement pour montrer leur soutien à Mme Simard, ainsi qu’au député Francis Drouin, à l’ancien député libéral Don Boudria et à Jean-Marc Lalonde, un politicien de GPR à la retraite ayant de nombreuses années d’expérience politique.
« C’est avec courage qu’elle a représenté les gens de Glengarry-Prescott-Russell à Queen’s Park depuis [son élection] », a déclaré M. Boudria. « Donc aujourd’hui, nous sommes ici bien sûr pour l’ouverture officielle du quartier général de la campagne, mais nous sommes plus ici pour l’ouverture officielle de la réélection d’Amanda, parce qu’elle sera réélue, et elle continuera à défendre les gens de Glengarry-Prescott-Russell. »
« Ce fut un plaisir d’être ici aujourd’hui. J’adore une campagne », a déclaré Jean-Marc Lalonde. « Vous devez vous assurer que tout le monde comprenne votre programme. J’ai toujours dit que nous ne devons pas seulement critiquer ce qu’ils ont fait, nous devons promouvoir notre programme. C’est très, très important. »
« Nous avons juste besoin d’aide. C’est simple, une campagne est très simple », a déclaré Drouin. « Il s’agit de frapper aux portes, de parler aux gens, d’identifier son vote, et de faire sortir ce vote, ce qui est important lorsque c’est serré ».
Amanda Simard elle-même a été la dernière à prendre la parole, remerciant les politiciens vétérans d’être là. « J’ai des prédécesseurs absolument remarquables, et ils sont connus dans toute la province. Tout le monde connaît notre circonscription grâce à nos distingués députés », a-t-elle déclaré. « Vous avez été de si bons mentors au cours des dernières années, je savais que je pouvais toujours compter sur vous à tout moment. «
Selon elle, si les représentants sont si connus, c’est parce qu’ils sont liés à leurs électeurs et ne se contentent pas de les représenter. Mme Simard a grandi en connaissant Jean-Marc Lalonde, car il était ami avec son oncle, et en sachant que Francis Drouin a grandi à Hawkesbury. Les électeurs et les députés sont connectés, et elle l’a illustré par une anecdote qui l’a choquée.
« En 2018, entre le 15 novembre et le jour où j’ai dénoncé le scandale de l’annulation du projet d’une université de langue française et l’abolition du poste de commissaire des services en français, soit le 23 novembre, je me souviens que j’étais dans le hall de l’assemblée législative et que mes collègues conservateurs essayaient constamment de me consoler et de me dire que tout va bien se passer », a-t-elle dit. « Ils m’ont dit ‘[les électeurs] vont oublier tout ça, ils ne s’en souviendront même pas dans quatre ans ». Et je me souviens que j’étais sous le choc. Comment un représentant peut-il parler ainsi de ses électeurs ? Cela m’a vraiment touché parce que pour moi, les électeurs sont mes amis, ma famille, les familles de mes amis. Ce sont de vraies personnes. C’est donc ce qui me motive à continuer ».
Mme Simard a ensuite exposé les problèmes les plus importants auxquels la circonscription est confrontée, des choses qu’elle et M. Lalonde avaient espéré voir exposées dans le budget libéral. « Nous parlions de mesures concrètes pour réduire le coût de la vie et pour aider avec le prix des maisons, des logements abordables, ce qui est très important dans la région », a-t-elle dit. « Nous parlions du système de santé, du système d’éducation, des centres de soins de longue durée. Il est très important d’avoir des priorités à cet égard, mais nous n’avons rien vu de tout cela dans le budget conservateur. Donc, je pense qu’il y a beaucoup de travail à faire avec l’équipe libérale, ce que nous avons fait au cours des dernières semaines et des derniers mois. »