La plénitude selon Marie-Josée Boileau

Par Karine Audet
La plénitude selon Marie-Josée Boileau

L’exposition « Plénitude » présente une rétrospective des œuvres de Marie-Josée Boileau. Plusieurs des œuvres exposées à l’hôtel de ville datent des années 1990, alors que l’artiste découvre l’effet produit par l’ajout d’une pâte acrylique sur l’ensemble de sa toile. C’est le cas pour la « série verte », où l’artiste représente des personnages et des environnements oniriques dans des nuances de vert allant du pâle au foncé. 

« L’idée pour la série verte m’est venue en me rappelant un souvenir d’enfance », raconte l’artiste. « Je regardais le monde à travers une bouteille verte, et soudainement le monde entier m’apparaissait sous un autre aspect. » 

L’exposition permet aussi de saisir l’évolution de l’artiste dans son exploration esthétique. Les œuvres des années 2000 sont marquées d’un intérêt renouvelé pour la couleur. Dans la série « Les coulisses », Boileau abandonne la pâte acrylique pour expérimenter avec l’effet produit par les coulisses de couleur sur la toile et les mélanges de couleur accidentels qui en découlent.  

L’artiste a également créé une nouvelle toile, intitulée « Autoroute 50 » spécialement conçue pour l’exposition à l’hôtel de ville. Boileau y renoue avec la technique de l’empâtement utilisée dans ses premières œuvres, mais en essayant de représenter les couleurs telles qu’elle les perçoit. 

 

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