Fin des programmes régionalisés à la CSSRDN

Fin des programmes régionalisés à la CSSRDN

Dès 2023, les élèves du primaire qui désirent accéder aux profils d’admission des programmes régionalisés tels Football et Cheerleading (Frenette), Informatique (Hauts-Sommets), Musique (Frenette) et Hockey (Cap jeunesse), devront dorénavant passer par les exigences d’un choix d’école et devront veiller à leur transport. Le CSSRDN privilégiera les places aux enfants du territoire de chacune des écoles au préalable. Cependant, les élèves déjà inscrits, dont ceux pour la rentrée 2022, bénéficieront d’un droit acquis jusqu’à la fin de leur 5e secondaire.  

Seul les programmes en éducation international (PEI) et Sport-études en collaboration avec les fédérations sportives de la polyvalente Saint-Jérôme ne seront pas touchés par ces nouvelles mesures. 

Depuis la fusion des commissions scolaires de Saint-Jérôme et de Lachute en 1998, la plupart des offres sont concentrés à un peu plus d’une quarantaine de kilomètres de la polyvalente Lavigne. C’est 23 jeunes d’Argenteuil qui fréquentent actuellement un programme régional.  Ces élèves sont transportés à partir du Ultramar au coin de la route 329 (les parents assument le transport jusque-là) et font 35 minutes de route vers la polyvalente Saint-Jérôme.  De là, ils ajoutent une quinzaine de minutes pour accéder à l’école qui offre leur programme spécialisé. De plus, une berline transporte des élèves de Saint-Hermas vers l’école polyvalente Saint-Jérôme. 

Peut-on s’attendre à une recrudescence d’offres de services et de projets particuliers ici à Lachute?  «On redonne au conseil d’établissement le plein pouvoir de leur service, souligne Nadyne Brochu, conseillère en communication de la CSSRDN. Rien n’empêche les écoles d’ouvrir des profils particuliers si la demande est là.  Il est possible de faire des revendication auprès des directions d’école et du conseil d’établissement.» 

Le dernier budget Girard annonce une croissance des investissements en éducation de 5,4%, un peu moins que le taux d’inflation actuel. Le budget prévoit 1,6 milliards pour soutenir la réussite scolaire, dont 250 millions pour bonifier des programmes pédagogiques sportifs, comme les concentrations sportives aidant à contrer le décrochage scolaire. Un programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives, dont l’enveloppe est partagée au fédéral et au provincial, pourrait s’avérer accessible par le milieu de l’éducation pour favoriser une meilleure offre de service. 

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