Madame Simard confirme son intention de présenter sa candidature aux élections provinciales de cet été en vue d’obtenir un nouveau mandat: «Je vais me représenter sous la bannière libérale.»
La principale intéressée dit avoir hâte aux élections, car il s’agit selon elle de la meilleure façon de rencontrer les citoyens. « J’ai bien hâte d’aller cogner aux portes,» dit-elle, «Ça va commencer bientôt. J’espère que les gens vont me faire confiance pour me donner un nouveau mandat.»
Pour Amanda Simard, l’enjeu principal des prochaines élections sera la relance de l’économie: «La priorité, c’est de relancer l’économie et d’investir dans nos infrastructures.»
Mais le prochain gouvernement devra aussi repenser sa façon de gérer les services publics. Selon Madame Simard, la pandémie a mis en lumière les lacunes des systèmes de santé et d’éducation de la province, de même que celles dans le réseau des résidences de soins de longue durée: «Il faut revoir toute la façon dont on gère l’éducation pour réinvestir dans l’éducation. On a vu à quel point ça avait été touché durant la pandémie. Le système de santé aussi. Comment on peut le rendre meilleur, parce qu’on a vu toutes les lacunes dans notre système de santé durant la pandémie. Les centres de soins de longue durée, il faut faire quelque chose avec ça, parce que c’est pas humain ce qui s’est passé durant la pandémie. On le voyait déjà avant que la situation n’était pas parfaite, mais on l’a vraiment vu durant la pandémie. Il va falloir revoir ces systèmes-là, mais aussi relancer l’économie parce que les gens sont prêts à tourner la page. On a beaucoup de travail à faire comme société pour pouvoir bien reconstruire.»
À l’échelle régionale, la priorité pour Amanda Simard est le développement des infrastructures afin de favoriser la croissance démographique dans Glengarry-Prescott-Russell: «On sait que dans notre région, dans toutes nos municipalités, il y a énormément de développement. Les gens veulent venir vivre chez nous, mais on a besoin d’être capables de développer. Que ce soit au niveau des infrastructures, comme les systèmes d’eau ou encore l’accès à internet, qui demeure un problème dans certaines régions. On veut que des investissements soient faits là-dedans.»