L’oeuvre d’Alberte Villeneuve-Sinclair

L’oeuvre d’Alberte Villeneuve-Sinclair

Depuis 1990, année du lancement de son premier roman, Le jardin négligé, Alberte Villeneuve-Sinclair a fait bon nombre de présentations sur des sujets tels que l’abus physique et psychologique fait aux femmes et sur la santé mentale. Mais essentiellement, c’est le goût d’écrire du temps de son jeune âge qui a tout déclenché. «J’ai toujours eu le goût d’écrire. Très jeune, je suis allée à une école de campagne. J’avais beaucoup de temps libre parce que l’enseignante avait huit classes. En huitième année, j’ai participé au concours de français. On ne s’attendait pas à ce que je gagne, mais j’ai tout gagné, sauf la récitation.» Puis un jour, elle reçoit un cadeau qui, comme on pourrait dire, a changé sa vie. C’était Le Journal d’Anne Frank. «Pour moi ça été la découverte de ma vie! C’est à ce moment-là que j’ai commencé à écrire mon journal et j’ai toujours aimé l’écriture par la suite.»   

Retraitée après trente-deux ans d’enseignement à Ottawa, Alberte Villeneuve-Sinclair, née à Cumberland, a des intérêts allant de l’écriture à la peinture, de la psychologie à la spiritualité, de l’ésotérisme au paranormal, de l’horticulture à l’ornithologie. En 1990 elle a lancé son premier roman, Le jardin négligé, l’ouvrage qu’elle considère comme le plus important, puisqu’il est basé sur son expérience de vie. «Mon premier mariage a été extrêmement difficile, j’ai épousé un homme bipolaire. Mais dans ce temps-là on en parlait pas, alors je ne savais pas dans quoi je m’embarquais. Ça été très difficile. Il a fini par se suicider. Il y a eu de la violence et avant de se suicider il a vidé tous les comptes. Sept ans plus tard, j’ai découvert où était allé l’argent. Ça m’a tellement bouleversé que je me suis dit, ok, je vais écrire!» En 2005, la version anglaise, The Neglected Garden, a été publiée chez Baico, au grand plaisir des lecteurs anglophones.   

En 2007, l’autrice a publié, Une prière pour Hélène, avec Le Jardin négligé. Alberte Villeneuve-Sinclair a dédie les deux ouvrages… «à toutes les femmes mal aimées qui souffrent encore en secret, à toutes les femmes libérées qui ont eu le courage de s’en sortir et à toutes celles qui se préparent à vivre une relation amoureuse avec un homme, ainsi qu’aux hommes soucieux de bien aimer la femme de leur vie. »   

Elle est aussi très fière de son premier livre jeunesse, né de l’imaginaire de six filles de l’École élémentaire catholique Saint-Guillaume de Vars. Paru en 2011, Le génie de Jessie, porte sur l’intimidation. Il offre aux jeunes de l’élémentaire la chance de parler ouvertement de l’intimidation. La version anglaise, A Genie for Jessie, a été présentée en avril 2013.  « Mon petit livre pour les enfants parle d’intimidation. Ça m’a donné l’occasion de faire beaucoup de conférences dans les écoles et les enfants aiment beaucoup cette histoire. L’intimidation est un sujet très important aussi chez les jeunes.»   

Alberte Villeneuve-Sinclair a publié son dernier roman en 2017. Muses from the Blue Shack est une compilation de plusieurs articles écrits durant plusieurs années. « Mes lecteurs aiment beaucoup mes articles, alors je continue de faire ça et j’aimerais lancer un second Muses from the Blue Shack. Mais la pandémie m’aura forcé à attendre puisque des amies qui ont lancé des livres durant cette pandémie n’ont eu que de piètres résultats.   

Il n’y a pas de roman dans ses projets pour le moment. Enfin presque pas. « J’ai déjà commencé quelque chose qui s’appelait, L’homme engagé de mon père raconte Alberte Villeneuve-Sinclair. J’ai été élevé sur une ferme et moi je travaillais dans les champs. J’étais très habile avec la machinerie, mais je n’ai jamais fini ce roman. Ce serait là un beau projet si le goût me revenait. » 

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