La salle Camille Piché fera l’objet d’une analyse structurelle

La salle Camille Piché fera l’objet d’une analyse structurelle

Lors de son assemblée ordinaire du 22 février, le conseil du canton de Russell a voté pour confier l’analyse structurelle de la salle Camille Piché à LRL Associates Ltd. L’analyse permettra d’évaluer l’intégrité structurelle du bâtiment et de déterminer l’ampleur des réparations et des rénovations qui devront être effectuées avant de devenir la nouvelle bibliothèque d’Embrun. 

L’offre acceptée de LRL Associates Ltd. était de 10 010$. Cette somme sera prélevée sur les frais de développement de la bibliothèque. De ce montant, l’analyse et le rapport structurels coûteront 4 540$, le rapport sur les substances désignées coûtera 1 620$, l’enlèvement/la remise en état des cloisons sèches et des tuiles coûtera 1 850$ et le rapport géotechnique coûtera 2 000$. Le canton a soumis une demande accélérée, de sorte que, sauf retard, le rapport sera présenté au Conseil d’ici le 16 mai. 

On a reçu deux autres soumissions pour le projet, l’une de J.L. Richards & Associates Limited au montant de 38,450$ et la seconde de Blanchard Letendre Engineering Ltd. au montant de 39 057$. Le conseiller André Brisson a demandé pourquoi ces deux soumissions étaient tellement plus élevées que celle de LRL Associates Ltd. et a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité que LRL ait mal compris la portée du projet. 

Isabelle Camiré, directrice générale par intérim de la bibliothèque publique de Russell, a déclaré qu’elle avait posé la même question à François Landry, le chef de projet chargé de l’analyse. Son estimation pour le projet était d’environ 15 000$, plus proche de l’offre soumise par LRL, et il a dit que l’écart est probablement dû au fait que LRL a fait tout son travail en interne au lieu d’embaucher une tierce partie pour faire les rapports sur les substances désignées et les rapports géotechniques. M. Landry affirme qu’il était peu probable que LRL ait mal compris l’étendue des travaux, car il a soumis plusieurs addendums à la demande initiale pour clarifier certaines questions que les trois sociétés avaient posées. Même si LRL avait mal compris l’étendue des travaux, elle ne pourrait pas facturer davantage. 

M. Landry ajoute également que LRL Associated Ltd. a toujours été le plus bas soumissionnaire pour de nombreux autres projets entrepris par la municipalité et qu’elle a toujours fourni un travail satisfaisant. 

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