Les milieux de vie touchés par Omicron

Les milieux de vie touchés par Omicron

 «Grâce à la vaccination, on remarque dans les RPA et les CHSLD que les symptômes sont moins graves et provoquent moins de complications qu’au début, mais on continue d’être vigilant», rassure Jean-Philippe Cotton, président-directeur général adjoint du CISSS des Laurentides. En date du 11 janvier, on comptait 573 résidents testés positifs. 

Depuis le 5 décembre dernier, début de ce raz-de-marée de personnes infectées, on dénombre dans les Laurentides six décès, des personnes âgées de 73 à 93 ans et qui présentaient toutes des conditions médicales préexistantes. Un seul de ces patients était non vacciné.  

Dans les 6 hôpitaux des Laurentides, on dénombre 219 hospitalisations régulières et 18 personnes aux soins intensifs. Dr Éric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides, réitère le degré de contagiosité du variant et soutient qu’avec les changements de consignes et les tests rapides, il devient difficile de comptabiliser les cas pour connaître le portrait exact de la situation épidémiologique. Du 2 au 8 janvier, alors que les tests PRC sont restreints, on comptait plus ou moins 5700 cas. «Isolez-vous quand vous avez des symptômes», rappelle-t-il. On souligne cependant que 40 à 50 % des hospitalisations COVID sont des découvertes fortuites alors que chaque patient est testé lors de son entrée. «La prise en charge par le personnel demeure plus lourde avec le protocole à respecter», ajoute le médecin, qui maintient que la double vaccination a été un facteur de protection pour plusieurs. 

Les centres hospitaliers n’ont pas été épargnés avec plus d’une vingtaine d’éclosions, dont le Centre hospitalier d’Argenteuil, autant chez les patients que les employés. L’absence de plus de 700 employés avec des symptômes à la COVID-19 est aussi un facteur déterminant relié au niveau 4 de délestage dans les Laurentides. «Un groupe d’experts analysent les dossiers et espèrent que la vague soit la plus courte possible», ajoute Sylvain Pomerleau, directeur général adjoint au programme santé physique générale et spécialisée, de l’enseignement et de la recherche. Pour le moment, il affirme que c’est une réduction des activités opératoires non urgentes qui sévit. 

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