Lors du point de presse du 15 décembre, le Dr Paul Roumeliotis du Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) a informé le public de la situation entourant la nouvelle variante Omicron du virus COVID-19 et de la façon dont elle pourrait affecter les ordres de santé publique à l’avenir. Depuis la veille, 1 808 nouveaux cas ont été recensés en Ontario, dont la majorité chez des personnes non vaccinées, et six cas par le BSEO sont confirmés comme étant la variante Omicron.
La variante Omicron se propage très rapidement, probablement de trois à quatre fois plus vite que la variante Delta, qui s’est elle-même propagée beaucoup plus rapidement que la souche originale. Les six cas Omicron recensés par le BSEO ont été très légers et n’ont pas nécessité d’hospitalisation, mais les effets à long terme sont inconnus et la prudence est recommandée. Les vaccins actuels ne sont efficaces qu’à 30-50 % contre l’infection par la variante Omicron, mais à 70-80% contre l’hospitalisation; cela signifie que même si des personnes entièrement vaccinées peuvent être infectées, il est peu probable que l’infection progresse au point de nécessiter une hospitalisation.
Notamment, l’injection de rappel du vaccin est efficace à au moins 75-80% contre l’infection par Omicron. Ainsi, le BSEO conseille actuellement de donner la priorité à la troisième dose, en particulier pour les personnes de plus de 50 ans. En attendant, la double vaccination des personnes qui ne remplissent pas encore les conditions pour recevoir la troisième dose est fortement encouragée, tout comme l’adhésion à toutes les mesures de santé publique. Limitez les rencontres sociales et les déplacements non essentiels, portez un masque à trois couches correctement ajusté et maintenez une distance physique de six pieds avec toute personne que vous ne connaissez pas.
Des mesures sanitaires renforcées ont déjà été mises en œuvre dans les maisons de retraite et de soins de longue durée, et si les cas continuent d’augmenter, d’autres mesures de santé publique pourraient être mises en œuvre. M. Roumeliotis a notamment cité l’obligation de prouver davantage la vaccination et le rétablissement des limites de capacité, ainsi que la possibilité d’administrer la troisième dose aux personnes de moins de 50 ans et de raccourcir l’intervalle entre les doses.