Réponse de la Mairesse Assaly au quatuor du conseil municipal

Réponse de la Mairesse Assaly au quatuor du conseil municipal

Note du rédacteur-en-chef  Voici la réponse de la maire Paula Assaly à un article paru dans l’édition du 8 décembre du Tribune Express en lien avec une déclaration commune de quatre membres du conseil municipal sur les commentaires de la mairesse concernant une «atmosphère toxique» au bureau municipal. 

 

Les citoyens de Hawkesbury ne sont pas naïfs et sont conscients de l’environnement de travail toxique au sein de l’organisation de la Ville depuis 2014. À titre de maire, mes tentatives à apporter un soutien ou un consultant en la matière ont été refusées par certains conseillers. Par conséquent, ma question est la suivante : de quoi avez-vous peur? 

Même si les employés syndiqués ont des processus de griefs ou de plaintes, ils craignent les représailles. Cela n’aide pas une situation, cela l’exacerbe. 

Donner des instructions aux employés de signaler à la DG toute demande d’information par le maire est un stress supplémentaire imposé aux employés. La pratique est différente lorsqu’un conseiller présente une demande.  La demande d’un conseiller n’est pas rapportée. 

Investir dans notre capital humain est essentiel au bon fonctionnement d’une organisation municipale qui fournit des services. Un employé heureux est plus enclin à donner un meilleur service aux citoyens. 

Lorsqu’un employé sénior dépose une plainte contre le maire devant le Commissaire à l’intégrité, qui à son tour n’a pas pris soin d’interroger le maire ou ses témoins, cela crée des problèmes de méfiance. Lorsque les conseillers nomment cette employée au poste de directeur général, lequel doit entretenir une relation de confiance avec le maire, la situation s’en trouve exacerbée, non seulement pour le maire, mais aussi pour la DG. 

En ce qui concerne l’ingérence, il semble y avoir des pratiques très discriminatoires à la ville. Ce qui consiste à rechercher des informations pour la DG ou à poser des questions aux employés, ce qui est approprié selon la politique de communication, est perçu comme une ingérence alors que ce n’est pas le cas. J’ai pointé du doigt les trois cas d’ingérence avec le commissaire M’Garry et j’ai déclaré que j’aurais dû les transmettre au DG. La plupart de mes correspondances avec la DG sont envoyées en copie au Conseil, qui est en première ligne de ce qui se passe. Cependant, je ne peux pas leur rapporter de l’information qui ne m’est pas transmise. Dans la mesure où j’apprends de plus en plus sur mon rôle et mes responsabilités, il en va de même pour la DG qui a également des limites à respecter. 

Les conseillers continuent de rapporter des coûts de 565 494,32$, mais ils ne rapportent pas qu’ils ont voté pour ces coûts. Ils omettent de dire que s’ils avaient été plus patients pour rendre le rapport Saywell public, les frais juridiques auraient été moindres. En outre, ils ne mentionnent pas que ce montant reflète les forfaits de départ pour lesquels ils ont voté et l’enquête du commissaire. Ils ne mentionnent pas que s’ils avaient suivi correctement le code de déontologie, la deuxième plainte contre le maire au commissaire M’Garry, déposée par un employé qui avait déjà quitté son emploi, n’aurait jamais été déposée. Mais ils sont allés de l’avant pour continuer à blâmer le maire pour les coûts, comme si le maire avait droit à sept votes au lieu d’un.  Leur seul souhait est de trouver autant de choses négatives sur le maire, dans l’espoir qu’elle démissionne. Puis certains conseillers se retournent et me disent qu’ils souhaitent que nous travaillions tous ensemble. Les croiriez-vous? 

Certains membres du Conseil n’approuvent peut-être pas mes commentaires ou ma marche devant l’hôtel de ville, qui est une tentative de les réveiller pour améliorer l’environnement de travail. Au lieu d’accepter de l’aide ou du soutien, ils ont fait tout leur possible pour museler le maire et prendre leurs distances avec elle. Puis ils disent qu’il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas travailler ensemble. Seriez-vous tentés de les croire? 

Peu importe les querelles internes, mon objectif demeure la collectivité de Hawkesbury. Le remplacement du mur de soutènement à l’intersection des rues McGill et Main, le long du ruisseau Mill, un projet plutôt complexe, a été complété à temps. Le budget qui sera adopté le 13 décembre 2021 pour les dépenses de 2022 sera le premier budget entériné en un temps record. Cela permet au personnel de poursuivre son travail et de lancer des appels d’offres au début de la nouvelle année pour obtenir de meilleurs prix. 

En 2022, le plus grand investissement sera la modernisation à l’intérieur de l’usine d’eau pour remplacer le bassin de rétention d’eau original qui a été construit en 1954. Il s’agira là encore d’un projet assez complexe sur le plan logistique, pour lequel près de 8 millions de dollars seront dépensés. D’importants travaux d’infrastructure seront réalisés sur la rue Nelson Ouest et le repavage de la rue Stevens. 

En tant que maire, je suis optimiste quant aux initiatives de construction qui sont en cours. Obtenir une variété de logements est une priorité absolue pour la ville et les industries qui fonctionnent avec un manque de personnel et un manque de logement pour les nouveaux employés. Le plan d’amélioration communautaire été modifié pour offrir davantage d’incitations aux constructeurs et le service d’urbanisme est très occupé par une série d’initiatives. 

Je dois féliciter le Centre de services à l’emploi pour son attitude proactive dans l’aide apportée aux employeurs dans leur recherche de personnel. L’initiative «Communauté francophone accueillante» continue ses efforts pour s’assurer que Hawkesbury devienne une communauté accueillante pour les nouveaux immigrants et les retenir avec une série d’activités communautaires afin qu’ils puissent développer un sentiment d’appartenance. Ils peuvent visiter la page Facebook «Vivre à Hawkesbury». 

Une autre dépense majeure sera le système de réfrigération de la patinoire; près de 2,3 millions de dollars sont nécessaires pour son remplacement indispensable. 

Le groupe de citoyens fait également avancer des initiatives visant à revitaliser la rue Main. Le projet initial, la place Green Beaver, nommée après son principal commanditaire et située devant Pizza Pizza, fut lancé afin d’attirer plus de gens au centre-ville. La revitalisation du centre-ville est une initiative majeure qui nécessite la participation de tous les commerçant et propriétaires de la rue Main. Alors que certains travaillent sur le pôle social, d’autres travaillent sur le pôle économique. Le centre bourdonne d’idées qui méritent d’être soutenues. 

J’anticipe la nouvelle année de façon optimiste et je continue à militer pour un meilleur service à nos citoyens qui m’appuient dans mes efforts pour faire de Hawkesbury un endroit où il fait bon vivre. 

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