Lors d’un point de presse spécial le 29 novembre, le Dr Paul Roumelioutis a fourni de plus amples renseignements sur le nouveau variant Omicron. Il indique également que le Bureau de santé de l’est de l’Ontario (BSEO) reprendra ses points de presse réguliers après les avoir interrompus pendant quelques semaines. Il déclaré que la pause était due à des problèmes liés à la dotation en personnel et au fonctionnement des cliniques d’immunisation, mais que ces problèmes étaient maintenant résolus.
Au cours de la session d’information, il a déclaré que le nombre de cas en Ontario avait augmenté de 784, principalement dans le nord de la province et chez les personnes non vaccinées. Malgré cela, le nombre d’hospitalisations et d’admissions aux soins intensifs reste faible, et le taux de décès n’a pas augmenté. La plupart des cas découverts dans les écoles sont dus à des expositions à domicile chez des personnes non vaccinées.
Avec la mise en place des cliniques de vaccination dans les écoles et du vaccin pour les enfants de 5 à 11 ans, le BSEO publie sur son site Web des vidéos d’instruction montrant la meilleure façon de tenir et de réconforter un enfant pendant sa vaccination. Un enfant qui s’agite rendra le processus de vaccination beaucoup plus difficile. En le gardant aussi calme que possible, on accélère le processus et on élimine beaucoup de stress.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) poursuit présentement ses recherches sur le variant Omicron. À première vue, il semble être plus infectieuse que les autres souches du virus, mais Omicron a fait son apparition dans des populations dont la majorité n’est pas vaccinée. Quoi qu’il en soit, les vols à destination des centres de population touchés sont restreints, les voyageurs de retour sont mis en quarantaine et soumis à des tests, et la surveillance est renforcée.
Pour l’instant, aucun cas d’Omicron n’a été découvert dans l’est de l’Ontario. Par conséquent, Delta est toujours la plus grande préoccupation dans la province, et la stratégie reste inchangée: terminer les deuxièmes doses, déployer les troisièmes doses et vacciner les 5-11 ans pour une plus grande immunité de groupe.