Labelle: un homme d’équipe

Labelle: un homme d’équipe

«L’ambiance de travail est bonne, on sent que le personnel a un objectif commun et ça c’est très important pour moi», d’avancer Marc-Olivier Labelle, pour qui le changement de la culture organisationnelle a été l’un de ses premiers cheval de bataille. Entre autres, il explique à quel point le personnel travaillait à l’époque en vase clos. Toutes les portes de la mairie étaient barrées, ce qu’il s’est empressé de changer, alors qu’il prône le travail d’équipe, le soutien aux employés et l’entraide. 

Il parle avec fierté d’Arianne, aux travaux publics et à l’urbanisme, et de Vanessa, des ressources hors pair qui font partie de la première ligne, de Guillaume, un ajout aux travaux publics et de l’embauche d’un nouveau directeur aux incendies avec enthousiasme et fierté. 

Pourtant, l’addition de circonstances exceptionnelles au cours de ses 4 années à la barre de la municipalité aurait pu avoir raison de ce père de famille et homme d’affaires. «J’aime ça! J’aime encore plus ça que j’aurais pensé! Mais ce n’est pas facile, ce n’est pas facile d’être bon partout! Il faut vraiment être bien organisé», insiste celui qui est entré en poste avec le règlement des dossiers reliés aux premières inondations de 2017. S’en sont suivi une 2e inondation majeure en 2019 et la gestion de la pandémie en 2020, en plus de dossiers importants qui traînaient sur la table depuis des années, soit la gestion du traitement de l’eau potable et le réseau d’aqueduc désuet. Il indique que le plan de relocalisation et règlements pour les personnes inondées est en grande majorité complété. 

Questionné sur l’augmentation des coûts de déneigement soulevé par son opposant Stephen Matthews, M. Labelle explique que les gestionnaires municipaux doivent faire face à une tendance lourde d’augmentation des coûts des services de base. Lors du renouvellement du contrat en 2018, le coût de déneigement est passé de 6400$ à 11 000$ du kilomètre. Le conseil de ville, qui a fait ses devoirs à ce moment, est retourné en appel d’offres pour sauver un 300 000 dollars. «La vraie problématique, c’est le contrat de déchets qui vient à échéance, prévient M. Labelle. C’est difficile de contrôler cette augmentation parce que tout le monde se réfère à la pénurie de main-d’œuvre et à l’augmentation de coût de l’essence et des équipements. Toutes les villes vivent ces problématiques. On est au fait de nos dossiers.» 

Avec la pandémie, l’intérêt pour la couronne nord de Montréal a eu ses effets positifs: les maisons se vendent rapidement, il y a un engouement pour des terrains, l’ajout de nouvelles constructions et beaucoup de rénovations, ce qui débouchera sur de nouveaux revenus. «Pour une municipalité des basses terres comme la nôtre, à proximité de deux grands cours d’eau, les restrictions à l’aménagement sont quand même importantes en raison des zones inondables et de la protection des milieux humides.  =C’est là qu’on a la plus grande complexité, évoque M. Labelle.  On est dans une optique d’encadré pour s’assurer que nous sommes dans la bonne direction.» 

Jeux d’eau au village et parc de Carillon 

M. Labelle réitère son désir d’implanter d’abord des jeux d’eau au cœur du village, tout près de l’école, du CPE et des installations municipales, ce qui facilitera aussi la gestion et la surveillance.  =D’ailleurs, une subvention de 90 000 dollars dort dans les coffres depuis 2015 pour améliorer le milieu de vie des citoyens. «Ce que l’on constate, c’est qu’il y a de jeunes familles qui si ce n’est pas de l’école, du CPE ou du camp de jour qui les amènent aux activités, ils sont moins enclins à y aller, explique celui qui rappelle aussi que les camps de jour sont revenus au village depuis 3 ans.  Prendre un véhicule pour aller à Carillon, c’est limitatif pour les enfants qui sont en plus grand nombre au village.» Il cite en exemple la ligue de baseball qui a connu un vif succès par sa proximité, tout en n’excluant pas la possibilité de faire un 2e plan éventuellement à Carillon. En ce qui concerne le manque d’eau, M. Labelle rappelle que les jeux d’eau doivent être installés sur des puits en circuit fermé traité par des UV et non connecté directement sur la source d’eau potable. 

«J’y crois et j’y mets tout mon cœur. On a probablement l’une des plus belles régions avec un beau patrimoine bâti. On a encore du travail important à faire. Le parc de Carillon est un joyau incroyable. Est-ce qu’il est sous-utilisé? Oui. Mais nous avons des plans de mise en valeur du parc et du camping comme attrait touristique qui sont en cours», conclut celui qui invite les citoyens à voter en grand nombre ce dimanche 7 novembre. 

 

 

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