Quel meilleur moment que le temps des festivités de l’Halloween pour réunir les curieux autour d’une soirée de conte. En collaboration avec le 16e festival interculturel du conte de Montréal qui se terminait samedi, c’est Nadine Walsh et de son acolyte Marc Burns qui ont éveillé les esprits en s’échangeant les histoires à tour de rôle aux enfants en première partie et aux adultes, ensuite. «Les contes, c’est la vie, c’est la magie, c’est l’invisible, c’est le mystère! Ça tente d’expliquer ce que l’on ne comprend pas», exprime Nadine Walsh, qui était heureuse de remonter sur les planches.
Les contes demandent aussi un effort de concentration et une bonne dose d’imagination pour tremper dans cette tradition orale et cette culture ancestrale. D’ailleurs, les conteurs, tantôt drôles, tantôt sérieux, n’ont pas hésité à faire participer leur audience tout au cours de la soirée.
Marc Burns, d’origine irlandaise, a rappelé l’origine Samain de cette fête commercialisée. Samain «la chute du soleil», du 31 octobre au soir au 2 novembre au soir, est le temps où l’on célèbre à la fois la fin de l’année écoulée et la joie de l’année qui commence, une faille en dehors du temps. Durant ces 3 jours, dans la tradition celte, chacun faisait ce qui lui plaisait, entre autres en se déguisant et en demandant des gâteries aux voisins, une tradition qui survit avec la fête de l’Halloween. «C’est là où les portes de l’autre monde s’ouvrent, c’est-à-dire que le monde des morts peut aller dans le monde des vivants et le monde des vivants peut aller dans le monde des morts», explique Mme Walsh.