Lors de sa réunion du comité plénier du 18 octobre, le conseil de Clarence-Rockland a déposé la question de la lutte du canton de Champlain contre la cimenterie Colacem.
À l’origine, le canton de Champlain avait refusé le projet de cimenterie, invoquant son impact négatif considérable sur l’environnement et la qualité de vie dans la région. Le conseil municipal a refusé les changements de zonage qui étaient nécessaires pour le projet. Colacem a également demandé aux Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR) de modifier le plan officiel de la région de Prescott-Russell. Un vote majoritaire du conseil des CUPR a approuvé la demande malgré l’objection du canton de Champlain.
L’affaire a ensuite été portée devant le Tribunal d’appel en matière d’urbanisme (LPAT) par le biais de deux demandes d’appel distinctes. Colacem Canada a fait appel du rejet par le canton de sa demande de rezonage, et Action Champlain, un groupe de citoyens locaux, a fait appel de l’approbation par les CUPR de la demande de modification du plan officiel.
Le LPAT a statué en faveur de Colacem. Le canton de Champlain a maintenant envoyé une demande à David Paccini, ministre de l’Environnement, de la Conservation et des Parcs de l’Ontario.
Une étude d’impact environnemental a été réalisée dans le cadre du processus de planification, mais elle n’a évalué que l’impact de l’usine elle-même. Le canton souhaite que M. Paccini révoque l’évaluation et en établisse une nouvelle qui tienne compte de l’impact de la cimenterie et de la carrière que Colacem exploite déjà dans la région. L’introduction de la cimenterie entraînerait une augmentation de l’activité de la carrière pour approvisionner l’usine en matières premières, ce qui se traduirait par une augmentation du trafic de poids lourds et des explosions.
La demande a également été envoyée à toutes les municipalités des CUPR, ce dont le conseil de Clarence-Rockland a discuté le 18 octobre. Une décision pourrait être prise lors de la réunion ordinaire du 1er novembre.