Au cours des dernières années, mais particulièrement des dernières semaines, le syndicat a fait de multiples représentations auprès du CISSS des Laurentides afin que cesse le recours au TSO. Ces interventions sont cependant restées lettre morte, malgré l’urgence de la situation. La présidente du FIQ-Syndicat des professionnelles en soins des Laurentides, Julie Daignaut, déplore que le recours au TSO soit désormais un mode de gestion bien établi, illustrant une grande défaillance dans la gestion de l’établissement. «Plusieurs de nos membres sont contraintes, voire menacées, d’effectuer du TSO de manière répétitive et abusive, les forçant souvent à travailler pendant 16 heures, ce qui a pour effet de les épuiser et de les mettre à risque de dispenser des soins non sécuritaires et de qualité», dénonce la présidente.
Le syndicat juge qu’il s’agit d’une situation totalement inacceptable tant pour les professionnelles en soins que pour la sécurité des patients qui reçoivent les soins de santé. « Nos membres travaillent dans un climat caractérisé par une forte détresse psychologique», ajoute Julie Daignault, présidente du FIQ-SPSL.
Le syndicat rappelle que le TSO est une mesure de dernier recours qui ne devrait être utilisée que lors de situations urgentes et exceptionnelles. Les efforts des gestionnaires devraient être tournés vers la recherche de véritables solutions pour garantir la santé et la sécurité des professionnelles en soins. La présidente interpelle également la ministre responsable de la région, Nadine Girault, pour qu’elle fasse les représentations nécessaires afin d’éliminer le TSO une fois pour toutes.