Martine Lanthier, directrice générale du Centre Novas – CALACS francophone de Prescott-Russell, a expliqué que durant la pandémie, le centre a continué d’offrir ses services aux femmes victimes de violence à caractère sexuel. Par contre, il n’a pas été possible de garder les groupes de soutien actifs, étant donné l’impossibilité de tenir des activités en présentiel. Il n’a pas été non plus possible de se rendre dans les écoles pour y faire de la prévention, de la sensibilisation et de l’éducation sur les problématiques de violence à caractère sexuel. Selon Mme Lanthier, la prévention, la sensibilisation et l’éducation sont la solution pour limiter les agressions à caractère sexuel.
Mme Lanthier a également indiqué qu’il n’y a pas eu d’augmentation d’appels de femmes pour obtenir des services d’aide. Au contraire, elle a perçu une diminution. Elle croit que ceci est peut-être dû au fait que les femmes devaient s’occuper de beaucoup de choses, comme s’assurer de la sécurité de leur famille et de leurs enfants avant tout. Par contre, depuis deux ou trois semaines, depuis le déconfinement, le nombre d’appels semble reprendre comme auparavant.