Élections municipales: nouveaux visages à Saint-André d’Argenteuil   

Élections municipales: nouveaux visages à Saint-André d’Argenteuil   

Patrick Côté, enseignant au niveau secondaire, affirme d’emblée avoir toujours eu un intérêt pour la politique municipale. Cet homme engagé a d’ailleurs déjà identifié certains enjeux précis sur lesquels il juge important d’agir rapidement. De ceux-là, le développement de Saint-André d’Argenteuil mérite selon lui d’être fait de façon responsable et en accord avec les valeurs de ses citoyens: «Mon humble contribution, c’est que je veux amener une réflexion à ce niveau-là. Où veut-on aller avec Saint-André? Quelles sont les orientations que les citoyens veulent donner à leur municipalité? On est 3000, 3500, est-ce qu’on veut vraiment être 5000 dans 10 ans, est-ce que c’est ça l’objectif ? Est-ce qu’on vise une meilleure qualité de vie? Moi c’est sûr, c’est plus mon leitmotiv de viser la qualité de vie, c’est-à-dire trouver le juste équilibre entre développement afin d’avoir une offre de services culturels, communautaires, des loisirs, et d’avoir une offre commerciale intéressante, sans nécessairement tomber dans le développement puis avoir des chaînes qui s’installent».  

En ce qui a trait aux questions liées au réchauffement climatique, M. Côté considère que la ville doit se positionner rapidement puisque selon lui, «une partie des solutions passe par les municipalités». En plus de juger important d’optimiser, bonifier et protéger les commerces locaux, le candidat propose en rafale quelques pistes de solution en lien aux déplacements, qui incluent une bonification de l’offre de pistes cyclables, entre autres entre Saint-André et Carillon, et poursuivre le tronçon de la route verte.  

Bien qu’il n’ait jusqu’à maintenant aucun adversaire pour le district 2, M. Côté engagera tout-de-même une tournée de porte-à-porte auprès des résidents de son secteur afin de se présenter à eux. Il prouve ainsi son intention d’être à l’écoute, et près des gens.  

Enfin, le candidat s’engage à organiser, au moins deux fois par année, des événements de type rendez-vous citoyen, afin de maximiser l’échange d’information entre les citoyens et l’administration. Cette piste de solution vise à pallier une problématique qu’il considère de taille, soit les difficultés de communications entre le conseil de ville et la population.  

Autre District, enjeux similaires 

Le manque de communication semble être un thème particulièrement important, puisque Denis Pelland le soulève à son tour. Le candidat du district 3 déplore lui aussi le manque d’échanges, et avance que «comme gouvernement de proximité, il faut être le plus rapide possible à communiquer avec nos citoyens si on veut que le village se dynamise, que les citoyens s’impliquent». L’entrepreneur souhaite ainsi lui aussi être un conseiller de proximité, et a choisi de s’impliquer car il croit fermement que «l’avenir de nos sociétés passe aussi par le municipal». M. Pelland accorde également une très grande importance à la préservation du patrimoine de la région, qui manque selon lui «de dorure». Bien qu’il insiste pour dire qu’il ne se présente pas aux élections parce qu’il manque quelque chose, mais bien «pour amener ma contribution sur des dossiers qui préoccupent les citoyens», il cible lui aussi la mobilité entre Carillon et Saint-André, et souhaite rappeler l’importance pour la ville de dynamiser la rue principale. Étant lui-même commerçant, il affirme ne pas ressentir de réels efforts de la part du conseil de ville pour bonifier cette artère importante du village: «Je ne dis pas qu’il n’y en a pas [d’efforts], mais on ne les ressent pas tellement. On a encore une épicerie, un bureau de poste, un café, des restaurants, deux stations d’essence. Pour un petit village comme Saint-André, c’est assez exceptionnel. Je trouve ça important d’amener un leadership à la ville pour que la rue principale soit bonifiée».  

«Le seul échec, c’est de ne pas essayer», telle est la devise du candidat au District 3: «Saint-André a tout ce qu’il faut pour être autonome, autant au niveau de la culture que de l’agriculture». C’est ainsi que M. Pellan décrit son village, ajoutant qu’il souhaite voir les citoyens se dynamiser et participer à la vie communautaire. C’est en travaillant sur les communications citoyennes qu’il entend intéresser un maximum de gens aux dossiers «qui les concernent tous»  

Messieurs Côté et Pellan font tous deux cavaliers seuls dans leurs districts respectifs. Si l’on pourrait croire que la situation les réjouit, il n’en est rien, puisqu’ils ont tous deux souligné un malaise à voir la démocratie ainsi réduite à des élus par acclamation. Si Denis Pelland considère ce manque d’exercice comme «malsain, la situation porte à croire que nous faisons face à une démocratie qui ‘»n’est pas en santé» selon Patrick Côté.  

Le mot du maire  

Marc-Olivier Labelle a lui aussi confirmé sa candidature à la mairie cette semaine, à la suite d’une importante rencontre mardi soir. Questionné sur cette annone tardive, M. Labelle a affirmé avoir souhaité participer à cette rencontre à titre de maire, et non de candidat, afin de traiter chaque dossier dans son ensemble, sans ambiguïté sur son rôle.   

 

 

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