Le nombre de cas de surdose de drogue, y compris les décès, impliquant des opioïdes est en hausse en Ontario. Les statistiques de la police indiquent que la dépendance aux opiacés est l’un des problèmes de drogue qui connaît la plus forte croissance en Ontario actuellement.
Le 31 août est la Journée internationale de sensibilisation aux surdoses. La Police provinciale de l’Ontario a mis à disposition des informations sur la Loi sur les bons samaritains secourant les victimes de surdose (GSDOA), qui est devenue une loi en 2017, offre une certaine protection juridique aux personnes qui cherchent une aide d’urgence pour faire face à un incident de surdose de médicaments.
«L’intention de la GSDOA est de réduire la crainte que la police assiste à ces événements de surdose, a déclaré une note d’information de la Police provinciale de l’Ontario, et d’encourager les gens à rechercher une aide vitale et à rester avec la victime en cas de surdose. Même si vous avez pris de la drogue ou si vous en avez sur vous, le GSDOA peut vous protéger.»
Le GSDOA peut fournir une protection pour les accusations de : possession de drogues à des fins personnelles, de libération conditionnelle ou sous caution ou de violation de probation pour simple possession de drogues, si les circonstances le justifient lorsqu’une personne essaie d’obtenir de l’aide, pour elle-même ou pour quelqu’un d’autre, dans un cas possible de surdose de drogues.
Le GSDOA n’offre pas de protection contre les accusations de : trafic, toute infraction autre que la possession de drogue, tout mandat d’arrêt non exécuté, toute violation de la liberté conditionnelle, de la liberté sous caution ou de la probation pour des infractions autres que la simple possession de drogue.
La police exhorte les gens à appeler le 911 s’ils voient ou connaissent un cas possible de surdose de drogue.