La communauté d’abord au Café Sucré

La communauté d’abord au Café Sucré

Quand on entre dans le café, on se sent un peu désorienté. Normalement, lorsque le client entre dans un café, il voit les tables et le comptoir de commandes. Au Café Sucré, des vêtements sont disponibles à la vente, en entrant, et des œuvres d’art sont exposées tout au fond, à côté du comptoir de nourriture. Presque tout est recyclé, réutilisé, composté. 

 La propriétaire, âgée dans la trentaine, tient à s’assurer que tout le monde trouve son compte, autant les jeunes que les personnes plus âgées. Une des salles de bains a même été adaptée pour une clientèle autiste ou plus sensible. En effet, des petites lumières décoratives et des constellations au plafond ont été installées pour éviter l’exposition à une trop grande luminosité.  

En plus d’accommoder sa clientèle, Sam aime donner directement à la communauté. Par exemple, le vendredi, au moment de la fermeture du café, elle prend la nourriture qui n’a pas été vendue pour l’amener à la banque alimentaire. Elle vend aussi du café de la compagnie Birch Bark coffee, une compagnie qui redonne une partie de ses profits à des communautés autochtones pour qu’elles puissent se procurer des filtres pour l’eau non potable. Elle encourage également les petites entreprises de la région en vendant certains articles comme des cartes et des produits alimentaires.   

Avant la pandémie, le café était beaucoup plus vivant. Entre autres, une bibliothèque était accessible pour les enfants et les mères restaient toute la journée, entre elles, pour discuter. «C’est ça qui me fait un peu de peine avec la pandémie, on accepte la situation comme c’est, c’est juste que l’énergie c’est pas la même», a exprimé la propriétaire. Elle ajoute qu’au début de la pandémie, c’était plus actif et que le café opérait presque normalement, mais que ça s’est calmé à la suite des confinements.  

Pour s’assurer de garder ses employés et leur permettre d’avoir un emploi stable malgré les imprévus causés par la pandémie, les fermetures et les confinements, Sam a créé plusieurs projets, comme celui de faire un jardin, ce qui lui procure des produits frais pour cuisiner. Elle a bien hâte de voir où tout cela va l’amener. 

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