Motivés par et pour leur sport

Motivés par et pour leur sport

Alors que les jeunes ont dû s’adapter aux mesures de confinement en ne connaissant point les joies d’une dernière saison avec l’Inuk, l’équipe d’enseignants a eu à mettre les bouchées doubles afin de faire voir leurs athlètes.  Aidés par la conseillère en orientation Vicki Labelle, Daniel Legault, Éric Bertrand et Patrick Côté ont été impliqués de près et de loin afin de permettre à leurs jeunes de se faire valoir malgré l’absence de compétitions intra-équipes et de camps d’entraînement.   

En plus d’aider les athlètes à préparer un porte-folio de leurs réalisations sportives, des rencontres zoom ont été mises en place entre les jeunes et les entraîneurs du collégial, qui ont aussi dû se fier aux dires des entraîneurs du secondaire.  Malgré tout, Patrick Côté affirme candidement que le plus facile a été fait, soit d’être choisi.  «Maintenant, c’est la motivation qui va faire la différence, souligne-t-il.  Être dans un sport collégial, ça crée un esprit de famille qui aide à passer à travers les études, si tu es prêt à bosser!»   

Les entraîneurs ont prévenu les troupes.  Ce sera le premier mois le plus difficile. «C’est 25h d’entraînement de foot par semaine, en plus des études», lance Xavier Robitaille, le seul à avoir choisi les Griffons de Gatineau et qui complètera non moins qu’une technique en soins infirmiers.  Les six autres ont plutôt opté pour la jeune équipe des Voltigeurs de Drummondville, surtout pour le dynamisme du nouvel entraîneur, Philippe Leduc, et le nouveau complexe sportif. «Le coach avait du charisme», dénote Thomas Côté, le quart arrière de l’Inuk, qui a été impressionné par le nouveau turf et la piste d’athlétisme intérieur.  «C’est un défi pour nous!», ajoute Nicolas Tessier, secondeur, qui s’est inscrit en sciences humaines tout comme son coéquipier.  Nissim Salomon Cassad Sanchez, immigrant provenant du Mexique, défendra une position en ligne défensive en plus de compléter une technique en génie mécanique, tandis que Simon Charlebois, demi-défensif, et Léo Soucy, receveur, poursuivront une technique en informatique, tous au Cégep de Drummondville. 

Quoi qu’il arrive, les jeunes se sont en effet assuré une place au sein de l’équipe, mais non une place sur l’alignement.  Afin d’éviter des chasses aux joueurs en plein parcours scolaire, les jeunes doivent rester à l’établissement de leur choix parce que la poursuite des études, c’est primordial.  «Il y a 60 joueurs par équipe et ils en habillent 35, explique Éric Bertrand l’entraîneur en chef de l’Inuk. Par contre, tous les joueurs ont accès aux entraînements et aux services particuliers aux élèves pour les étudiants-athlètes, dont des services d’orthopédagogue et des périodes d’études obligatoires.»   

De son côté, Danyka  Desjardins n’a pas encore cette chance.  Elle devra faire sa place parmi trois lors des premiers entraînements en août prochain dans l’équipe de basketball du Collège Ahuntsic, division 2.  «Avec la pandémie, j’ai développé un amour pour la course, explique la diplômée.  J’ai remplacé le basketball par des entraînements intensifs.»  

Chez les futurs Voltigeurs, des pratiques débuteront dès juillet et le camp d’entraînement officiel commence le 6 août prochain.  Les jeunes athlètes, qui n’ont fait que de petits matchs entre eux, ont hâte de retrouver l’intensité de la compétition et l’excitation des matchs.  Rappelons que lors de leur dernière saison en secondaire 4, les jeunes avaient remporté le championnat des Laurentides avant de baisser pavillon lors de la finale inter-régionale Laurentides-Lanaudière. 

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