Les élèves sont arrivés à l’école en voiture, camion et même en tracteur et calèches à l’école pour être accueillis sur un tapis rouge. «Ça fait glamour» de dire le directeur adjoint, Jean-François Dion. De là, ils ont pu enfiler une toge de finissant, recevoir leur diplôme et bourses, prendre une photo et terminer avec une photo en famille.
Selon le directeur adjoint, la cérémonie fût un événement très positif après la dernière année difficile qui vient de se terminer. Étant donné que l’événement se déroulait pour une deuxième année, en raison de la pandémie et de la mise en place de mesures et restrictions sanitaires, l’équipe scolaire savait déjà à quoi s’attendre. M. Dion ajoute que voir les parents présents à cet événement crée une certaine proximité, car outre durant des événements de ce genre, il est rare de voir tous les parents des élèves rassemblés ainsi. Ces derniers étaient tout aussi emballés que les élèves et ont remercié les enseignants et la direction pour l’organisation de cette journée. De plus, les parents et les élèves ont su respecter toutes les mesures sanitaires, ce qui a facilité le déroulement des choses.
Les enseignants étaient aussi de la partie. Dix d’entre eux ont participé à la cérémonie et sont restés lorsque celle-ci était terminée. Pour le directeur adjoint, cela vaut pour beaucoup. Ayant lui-même enseigné par le passé, il se met à la place de ceux-ci et se dit «qu’on espère avoir bien fait notre travail et que les jeunes sont prêts pour le début de leur vie adulte.»
Abigail Lefebvre, élève de la 12e année très impliquée dans son milieu et fière de la langue française, explique qu’elle est consciente qu’on ne veut plus parler de la pandémie, mais trouve important de le faire, car cela a occupé une majeure partie de leur parcours scolaire (près de deux ans sur quatre). Selon la jeune femme, ses collègues et elle ont été résilients et forts, ils ne se sont pas plaint, ils ont fait de leur mieux, ont tenté de trouver différentes façons de passer au travers des difficultés en mode virtuel et à distance, ils ont beaucoup appris sur ce qui est important et ils sont impatients de retourner en présentiel. «Ça n’a pas été facile, il faut se le dire. Les finissants-finissantes, je sais qu’on aurait vraiment aimé ça avoir une année normale à célébrer, c’est un vraiment beau temps à célébrer nos succès, nos amitiés.» conclut Abigail.