Tour d’horizon des camps estivaux

Tour d’horizon des camps estivaux

Plein air, immersion linguistique et cirque, la région regorge de camps pour les enfants, aux spécificités les plus attrayantes. Il y en a pour tous les gouts. Les camps avec hébergement attendent quant à eux que le décret soit levé.  

Camp de jour Complètement plein air localisé à Wentworth-Nord sur la base de plein air Bon départ, propose une myriade d’activités entièrement extérieures. Les jeunes de 6 à 12 ans pourront y faire entre autres escalade, hébertisme, pêche, tir à l’arc, canot, kayak, baignade et soccer pour une semaine ou pour l’été (8 semaines).  

Située sur un site enchanteur, mais malgré tout méconnu, cette base de plein air est un incontournable pour les enfants qui souhaitent jouer dehors: «il y a plusieurs plateaux d’activités situés sur un immense domaine de 539 acres, sur lequel il y a cinq lacs», décrit Annie Dauphinais, responsable de l’accueil, des ventes et des communications de la base de plein air. Voilà une occasion incroyable pour les jeunes qui souhaitent délier leurs jambes après cette longue année de confinement. L’un des avantages, pour ce camp qui se déroule en extérieur, est qu’il est légèrement moins contraint par les règles sanitaires mises en place par le gouvernement: «les enfants sont toujours dehors, ça facilite les choses, on peut davantage mettre en place les mesures qui seront en vigueur tout l’été».  

Le camp de jour Complètement plein air est un camp municipal accessible aux régions avoisinantes, dont la période d’inscription est ouverte. «Si vous aimez le plein air, il y a une multitude d’activités ici!», de mousser Mme Dauphinais, qui souligne aussi le service de boite à lunch. Le camp se déroule aux heures régulières, soit de 9 h è 16h, mais il est possible de profiter d’un service de garde en matinée et, jusqu’à 18h. 

Cette année à Lachute se déroulera pour la première fois un camp de jour des plus originaux : le camp trilingue Évolution. Développé par trois amies de longue date, entrepreneures-enseignantes et gestionnaires, ce camp de jour vise l’apprentissage de nouvelles langues (anglais et espagnol) par l’immersion linguistique des enfants. Mélissa St-Jean, cofondatrice d’Évolution explique : «notre approche est la pédagogie par le jeu». Le camp trilingue est basé sur le concept d’une course autour du monde. Chaque semaine nous «visiterons» deux nouveaux pays et toutes les activités seront en lien avec ceux-ci. Il y aura aussi des ateliers culinaires, artistiques, scientifiques et des activités physiques, développées par une kinésiologue de la région. Ces camps trilingues proposent aux enfants une immersion linguistique totale: les avant-midis se déroulent en anglais et les après-midis en espagnol. Grâce aux jeux proposés par l’équipe d’Évolution, les enfants intègrent plus facilement ces nouvelles langues. Les inscriptions sont ouvertes depuis février. Tandis que les mesures gouvernementales ont obligé bon nombre de camps de jour à réduire le nombre d’inscriptions, le camp trilingue est, pour sa part, peu affecté par ces règles sanitaires: «on veut que ça reste des petits camps à échelle humaine, on souhaite que les enfants se sentent bien et qu’ils ne soient pas considérés comme des numéros».  

Ouvert depuis 1996, le camp lachutois Géronimo a pour mission de faire découvrir le cirque aux jeunes de 7 à 16 ans, qu’ils soient débutants ou avancés. Après une année sèche en 2020, la directrice Sylvie Duceppe espère de tout coeur que le gouvernement lèvera le décret ne permettant pas aux camps avec hébergement d’opérer. Malgré cette incertitude, les inscriptions sont ouvertes depuis le mois de décembre et la demande est forte. Mme Duceppe affirme sentir un besoin marqué de la part des anciens campeurs et tout particulièrement des adolescents, pour qui les espaces de socialisation ont grandement manqué durant la dernière année.  

On peut également les comprendre de vouloir retourner au camp Géronimo, tant leurs installations font rêver. Il y a tout d’abord un énorme chapiteau de cirque, sous lequel se déroule les deux tiers des activités, l’autre tiers étant dédié au plein air: un trajet d’arbres en arbres, une piste d’hébertisme, une piscine et un grand château fort constituent le paysage quotidien des jeunes accueillis au camp.  

En cette année de leur 25e anniversaire, Mme Duceppe se montre optimiste : «si on ouvre, il aura bien sûr des mesures à prendre, mais cela pourra ressembler à un été normal, car on pourra fonctionner par bulles. Les jeunes n’auront donc pas besoin de mettre leur masque dans leur chalet». Souhaitons maintenant que le gouvernement lève le décret.  

Les inscriptions pour le traditionnel camp de jour de la Ville de Lachute au parc Ayers auront lieu de 3 mai au 4 juin tandis que celles de la ville de Brownsburg-Chatham sont en cours depuis le 10 mars 2021 via le site Web de la municipalité. 

Partager cet article