La Commission de la zone d’amélioration commerciale du centre-ville (COMZAC), le Centre de Services à l’emploi de Prescott-Russell (CSEPR), l’Association d’Investissement industriel de Hawkesbury (AIIH) et la ville de Hawkesbury ont constitué un partenariat communautaire pour identifier des projets de revitalisation dans plusieurs secteurs de la municipalité, dont celui du centre-ville. Ce secteur névralgique se situe entre la rue John et la rue McGill, ainsi qu’entre la rivière des Outaouais et la rue Régent. Le partenariat a confié à Jean Sirois, épaulé par une quinzaine de bénévoles, le mandat d’identifier des projets de revitalisation. Il s’agit, pour ce groupe, de concevoir des moyens pour augmenter la qualité de vie tant pour les résidents que pour les commerçants du quartier. «Idéalement, dit Jean Sirois, ces résidents devraient avoir accès à l’essentiel d’une vie sociale et communautaire. C’est-à-dire qu’ils pourraient par exemple sortir de chez eux, aller au parc ou à l’épicerie ou ailleurs à proximité, sans nécessairement avoir à prendre leur voiture.» Il suffit de se promener dans la rue Main pour constater que cette artère est en déclin, surtout depuis l’établissement du centre commercial de la route 17.
Le centre-ville de Hawkesbury a donc vraiment besoin d’une cure de revitalisation, voire de rajeunissement. Et si on demande à Jean Sirois de citer ne serait-ce qu’un seul exemple de projet, c’est avec enthousiasme qu’il parle d’aménager cet été même ce qu’il appelle un «espace éphémère» dans le stationnement où se trouve le restaurant, Pizza-Pizza. C’est-à-dire un lieu aménagé de façon temporaire, saisonnier, où les gens peuvent se retrouver, se rassembler. Cet espace comprendra une zone de restauration, une zone de jeux pour les familles et les enfants, ainsi qu’une zone propice aux rencontres conviviales et aux conversations.
Mais que ce soit pour ce projet d’espace éphémère ou d’autres pour revitaliser le centre-ville de Hawkesbury, Jean Sirois ne croit pas que ça peut se faire en vase clos. C’est donc pour ça qu’il invite les résidents et les commerçants à constituer un comité de citoyens pour s’engager dans une démarche collective. «C’est aux citoyens de se donner la chance de réagir, de commenter et de proposer des services d’animation qui correspondent à leurs besoins. On n’impose pas le concept à la communauté, insiste l’agent de projet, on veut le faire avec une communauté bien engagée.»
Ceux et celles qui aimeraient faire partie du comité de sélection doivent dès maintenant se manifester par courriel à l’adresse: biacomzac@gmail.com. Parmi d’autres projets que le partenariat communautaire envisage, notons par exemple l’ile du Chenail, l’augmentation du couvert forestier de la ville et la création potentielle d’une ferme urbaine.