La pandémie, un défi pour les thanatologues

La pandémie, un défi pour les thanatologues

Toutes les entreprises funèbres de la province sont régies par l’Autorité des services funéraires et cimetières de l’Ontario et sont soumises à des protocoles sévères. Cet organisme dicte des règles très strictes à suivre en temps de pandémie.

Casselman et Embrun

Le 1er mai 2020, Daniel Lafleur a vendu la Maison funéraire & Chapelle Lafleur, qui dessert Casselman, Embrun et Russell, après 45 ans comme thanatologue. Pour lui, il a toujours été très important d’encourager la famille et les amis à participer aux services funèbres d’un être cher.

«Ils sont non seulement invités à fournir des photos et vidéos pour la célébration de vie, mais aussi à participer au montage, à être porteurs du cercueil s’il y a lieu, et même à coiffer la personne décédée lorsque le corps est exposé.»

Avant la pandémie, les salons funéraires situés à Casselman et Embrun pouvaient accueillir de 200 à 350 personnes durant les jours de visites. Aujourd’hui, COVID-19 oblige, «seulement quelques membres d’une même famille rapprochée peuvent entrer par une porte, se soumettre à un questionnaire, se désinfecter les mains, s’approcher du cercueil qui est derrière une barricade de deux mètres, et sortir par une autre porte, note monsieur Lafleur. Lors de la cérémonie, les porteurs gardent la distance prescrite grâce à de longs bâtons qui soulèvent le cercueil.»

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