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le Jeudi 12 mars 2020 19:07 | mis à jour le 8 avril 2022 19:43 L'ARGENTEUIL

Dernier sprint avant la grande semaine

La classe de Joséphine Machalandi finalise les préparatifs pour les activités de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle. — photo André Farhat
La classe de Joséphine Machalandi finalise les préparatifs pour les activités de la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle.
photo André Farhat
La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle se tiendra du 15 au 21 mars. À la polyvalente Lavigne, une classe en particulier met la touche finale à cinq jours d’activités très spéciales.

«On essaie de travailler avec les forces de chacun, a expliqué Joséphine Machalandi. Par exemple, Mathieu est bon orateur, Jaco sait lire, Kaiya est très bon à l’ordinateur.» Enseignante en éducation spécialisée, Mme Machalandi s’occupe d’un groupe de neuf élèves avec divers degrés de déficience intellectuelle.

Avec Maryse Jasmin et Martin Malette, deux techniciens en éducation spécialisée (TES), elle oriente ses cours et les activités autour d’un but : «Tout ce qu’on fait, c’est pour qu’ils tendent vers la plus grande autonomie possible.»  

Le décompte  

Mardi 10 mars. 11h. David, Jaco, Kaiya, Marissa, Mathieu, Mikaël, Ophélie et Philippe (Alexis est en vacances) sont à finaliser les affiches et les annonces des activités auxquelles ils sont délégués. Et ils connaissent le programme par cœur: lundi, il y aura un karaoké; mardi, un bingo; mercredi, la table de goûter composée de barres tendres qu’ils cuisineront eux-mêmes; jeudi, la disco, et vendredi, le clou de cette semaine chargée, le défilé de mode. À quelle heure? «Midi», dit Ophélie sans hésitation. Où? «L’agora», lance Mathieu avec fierté. 

photo André Farhat

Une équipe du tonnerre

«Ils sont tous hot à leur manière, a dit Martin Malette. C’est une des classes qui me ressourcent, c’est léger.» Les dernières semaines ont représenté de nombreux défis pour les élèves, les éducateurs et l’enseignante. «Comme ils sont tous à des niveaux différents, a affirmé Joséphine Machalandi, les défis sont différents pour chacun, mais les réussites sont aussi grandes.» 

photo André Farhat

Un murmure heureux semble meubler la classe, alors que les élèves se concentrent sur leurs projets respectifs. «C’est comme un univers parallèle», a ajouté Mathieu Malette en souriant. Il y a des moments où on voudrait bien se réfugier dans un tel monde.

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