Cri du cœur pour arrêter de fumer

Cri du cœur pour arrêter de fumer

Lorsqu’on parle de nouvelles réalités de la cigarette, on parle d’une nouvelle offre de produits de vapotage et de cigarettes électroniques, adressés aux jeunes. Ces produits constituent une grande porte d’entrée vers la cigarette traditionnelle, ainsi que d’autres comportements de dépendance.

 «Cette année, le thème qu’on a choisi, c’est les maladies de cœur, afin de sensibiliser les gens aux effets possiblement méconnus de la fumée de cigarette. Le tabac double les risques de développer une maladie cardiovasculaire, la seconde cause de décès au Canada. C’est un appel à l’action, où l’on veut aider les gens à cesser de fumer et pour les non-fumeurs, on les invite à discuter avec leurs jeunes», a expliqué Annie Papageorgiou, directrice générale du Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS).

À cette fin, de multiples moyens ont été déployés, dont la ligne téléphonique J’arrête, un service de messagerie texte, un centre de services d’abandon du tabagisme, un site Internet J’arrête, etc. Depuis 2017, il y a également le Plan pour une génération sans fumée (PGSS), un programme subventionné par le ministère de la Santé, qui met un montant de 2000$ à la disposition de chaque école participante, ainsi qu’un accompagnement de 18 mois par des spécialistes du CQTS. Des formateurs et des communicateurs du CQTS offrent des activités clé en main aux écoles participantes.

«Finalement, il faut noter que c’est au Québec qu’on a la loi la plus sévère pour encadrer le tabagisme au Canada, a souligné Mme Papageorgiou. Le Québec est un chef de file dans le monde entier. C’est ici que le premier recours collectif, qui rassemble plus de 100 000 victimes du tabac, a pu avoir lieu, un recours qui demande la somme de quatre milliards de dollars. Le recours est toujours en cours et les compagnies de tabac se sont mises sous la protection de la Loi sur la faillite.»

Il y a eu des succès qu’il faut mentionner: en 2011, le taux de tabagisme au Québec se situait à 23%, tandis qu’aujourd’hui, on parle de 18% et on vise 10% d’ici cinq ans.

«De tout cœur, arrêtez!», a évoqué Mme Papageorgiou, le slogan de CQTS pour cette année.

 

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