« Quand c’est arrivé, on est allé à Hawkesbury et en voyant la gravité de la situation, le personnel médical nous a transféré à Montréal », se souvient Shana Lavigne, la mère de Flavien. Sa famille croyait qu’il allait être transféré au CHEO d’Ottawa, mais selon le médecin de garde présent sur place, le meilleur spécialiste était au CHUM à Montréal. « Donc, ils nous ont mis dans une ambulance où le médecin et un infirmier sont montés avec nous. L’équipe nous attendait. Il manquait juste le médecin qui n’était pas encore arrivé, mais l’équipe était prête, donc ça a quand même été assez rapide », se souvient-elle.
Flavien n’a pas de souvenirs de ce moment. C’est à travers les histoires de son entourage proche qu’il a pu comprendre ce qui lui est arrivé. « Ça ne me dérange pas trop, ça fait longtemps que cela est arrivé. Au fur et à mesure, je me suis habitué. Avant que je rentre à l’école, ma mère voulait que je pratique tout, que je sois à niveau avec les autres. Je n’étais pas habitué quand j’étais jeune; à deux ans, t’as pas un côté droit et un côté gauche », observe-t-il à bon escient.
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La leçon d’espoir de Flavien Lavigne