François Charlebois a rencontré le conseil municipal, le 15 octobre, pour discuter de la possibilité de mettre sur pied son projet de centre de recyclage. Le terrain, situé au sud du village, appartient maintenant au canton, après avoir été saisi pour non-paiement des taxes par son propriétaire initial, Sayed Abdullah Ahmad, de Toronto.
M. Ahmad était, à l’origine, le partenaire de M. Charlebois dans un plan pour transformer le site en centre de recyclage. Mais ils n’ont pas obtenu l’approbation du canton et du ministère de l’Environnement (ME) pour le projet, même si des tas de déchets, y compris des débris de construction, du bois, du plastique et d’autres articles, avaient été stockés sur le site depuis l’année dernière.
Le conseil municipal a confisqué le terrain plus tôt cette année, pour non-paiement des taxes. M. Ahmad avait indiqué qu’il était prêt à payer les montants en souffrance, mais il a annoncé par la suite qu’il ne le ferait pas. Le canton a saisi la propriété.
Entretemps, le ministère de l’Environnement a rejeté la demande tardive de permis de recyclage déposée par M. Charlebois, à la suite d’une inspection du site. M. Charlebois a reçu l’ordre de nettoyer le site, mais a depuis obtenu un sursis pendant que le ministère se penche sur le dossier.
M. Charlebois veut toujours transformer la propriété en centre de recyclage. Mais le maire Robert Kirby a indiqué à notre journal lors d’une précédente entrevue que le canton n’a pas l’intention de vendre la propriété dans l’immédiat. Sur le site se trouvent des structures datant de l’époque où la propriété était utilisée comme site d’entrainement local, pendant l’une des deux guerres mondiales. Le canton veut que les structures soient d’abord examinées en vue de diviser la section de terrain où elles se trouvent et de la préserver en tant que site historique.