« Premièrement, il y a l’environnement, a déclaré M. Donnelly au cours d’une entrevue lundi matin. C’est ce dont les gens me parlent pendant ma campagne de porte-à-porte. Pour moi, c’est aussi un problème important, parce que je pense à mes enfants. »
M. Donnelly a été le candidat du Parti libertarien du Canada dans la circonscription de Glengarry-Prescott-Russell lors de trois élections provinciales antérieures et d’une élection fédérale. Il a expliqué ce qui le motivait à continuer d’inscrire son nom sur le bulletin de vote.
« Si vous demandez à un parent ce qui le motive le plus, a-t-il dit, c’est de protéger ses enfants. C’est à propos des enfants. Je veux que mes enfants vivent en liberté. »
La philosophie du Parti libertarien est de réduire au minimum l’implication ou l’ingérence du gouvernement dans les affaires publiques. Les Libertariens reconnaissent qu’une certaine participation du gouvernement est nécessaire pour la sécurité publique et l’ordre social, mais que les particuliers et les entreprises doivent aussi assumer la responsabilité de leurs actes.
De retour en campagne électorale, M. Donnelly a fait remarquer qu’une gestion financière prudente et adéquate et des soins de santé publics sont les deuxième et troisième préoccupations de la plupart des gens à qui il s’adresse dans la circonscription et ses environs. Lui-même a fait de la gestion de la dette fédérale croissante une priorité pour le prochain gouvernement.
« La première chose que nous ferions, c’est de nous efforcer d’équilibrer le budget », a dit M. Donnelly, au sujet des priorités d’un gouvernement libertarien.
Une autre chose que le Parti libertarien ferait, a fait remarquer M. Donnelly, serait d’abolir l’impôt fédéral sur le revenu qui a été instauré à titre de mesure temporaire, il y a plus d’un siècle, pour régler la dette que le gouvernement canadien avait contractée à l’époque en raison de ses dépenses pendant la Première Guerre mondiale.
« Nous y mettrions fin immédiatement, ce qui rendrait la vie beaucoup plus abordable pour tous », a-t-il confié, ajoutant que la suppression de l’impôt sur le revenu ferait augmenter de 40 % le revenu annuel net d’une famille.