Des poissons morts trouvés le long de la rivière

Des poissons morts trouvés le long de la rivière

« Ça fait 30ans que je pêche à Rockland et c’est la première fois que je vois ça, s’est exprimé Khalil Fidaoui, alors qu’il montrait du doigt plusieurs poissons flottants dans la rivière des Outaouais. Certains d’entre eux se trouvaient sur plusieurs rochers longeant le parc Du Moulin.

M. Fidaoui marchait le long de la rivière, montrant du doigt plus d’une trentaine de poissons. « Regardez, même les oiseaux ne veulent pas les manger, a raconté l’homme, devant un poisson sur le gazon. »

 Le pêcheur se dit perplexe à l’idée de manger les poissons qu’il pêche dans la rivière. « J’ai pêché un doré hier, pas trop loin d’ici, dit M. Fidaoui. Est-ce que je le mange ou est-ce que je le jette ? »

Pour sa part, Josée Chenier, qui lisait à une table de piquenique non loin la rivière, s’est dite elle aussi surprise du nombre de poissons morts, gisant sur le bord de la rivière. « Ça m’inquiète, a-t-elle dit. Je ne sais vraiment pas pourquoi ça arrive. Je n’ai jamais vu ça moi non plus. »

À l’heure de mettre sous presse, un représentant du ministère provincial de l’Environnement ne nous avait pas encore rappelés. On ignore toujours ce qui aurait pu causer la mort de ces poissons.

La Cité rassure les résidents

Selon un communiqué émis par la Cité de Clarence-Rockland, l’eau potable de la municipalité n’a pas été affectée par les morts soudaines d’une multitude de poissons dans la rivière des Outaouais.

« L’Agence ontarienne des eaux (AOE) gère l’usine municipale d’eau potable de la Cité et (la) surveille 24 heures par jour, sept jours par semaine, dans le cadre de ses opérations quotidiennes, a souligné Julie Chartrand, agente de communication pour la Cité. L’AOE n’a pas décelé de différence dans la qualité de l’eau sauf pour sa température. La Cité de Clarence-Rockland et l’Agence ontarienne des eaux désirent rassurer la population que (depuis) ce matin, la qualité de l’eau potable municipale n’était pas affectée. »

À l’heure de mettre sous presse, un représentant du ministère provincial de l’Environnement ne nous avait toujours pas rappelés. On ignore toujours ce qui aurait pu causer la mort de ces poissons

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