Stéphane Lauzon a de nouveaux dossiers sur lesquels travailler

Par Francis Legault
Stéphane Lauzon a de nouveaux dossiers sur lesquels travailler
Stéphane Lauzon brigue un quatrième mandat comme député d’Argenteuil-La Petite-Nation. Il indique avoir de nouveaux dossiers sur lesquels il compte bien travailler s’il est réélu. (Francis Legault, EAP)

Le député libéral sortant d’Argenteuil-La Petite-Nation, Stéphane Lauzon tentera de se faire élire pour un quatrième mandat le 28 avril prochain. Après près de dix ans comme député de la circonscription, celui-ci indique avoir de nouveaux dossiers sur lesquels il voudrait travailler.

Élu une première fois député en octobre 2015, Stéphane Lauzon, qui aura 59 ans la veille du jour du scrutin, avait pris son temps avant d’annoncer qu’il briguerait un nouveau mandat il y a à peine un mois. Il faut dire qu’il avait attendu la fin de la course à la chefferie du Parti libéral pour annoncer son choix.

Croisé à Lachute alors qu’il effectuait une tournée de porte-à-porte pour rencontrer les électeurs, monsieur Lauzon a expliqué à L’Argenteuil qu’il profitait de ce moment pour découvrir de nouveaux enjeux que lui rapportaient les citoyens.

« J’ai aussi la chance de connaître les enjeux qui sont déjà en place, précise-t-il. J’ai rencontré les gens de la MRC d’Argenteuil hier pour échanger sur plusieurs sujets. »

Parmi ces sujets, il cite des terrains contaminés de l’ancienne mine Kilmar qui seront reboisés ainsi que la couverture cellulaire qui devra être améliorée à la grandeur de la circonscription.

« Maintenant que l’on a aidé à l’Internet haute vitesse, on va travailler sur le réseau cellulaire. Ce n’est pas normal que, quand je pars de mon bureau de Buckingham, que ma ligne coupe à trois reprises pendant que je m’en viens vers Lachute sur la 50!, illustre-t-il. S’il y a bien une artère qui doit être connectée, c’est bien la 50. Il faut aussi penser à ceux qui vivent dans des secteur ruraux pour leur sécurité s’il arrive un accident. »

Musée et transport ferroviaire

Monsieur Lauzon indique que dans ses discussions avec la MRC d’Argenteuil, le dossier du transport de passagers par train est revenu à l’avant-scène, comme lors du scrutin de 2021.

« Avant même que la MRC arrive avec une résolution [en 2021], j’avais déjà dans ma mire d’améliorer le transport, clame-t-il. Par exemple, pour le Château Montebello, on veut engager des travailleurs étrangers mais les agences posent toujours comme première question quels sont les moyens de transport pour s’y rendre et on perd souvent ces travailleurs qui préfèrent rester dans les grands centres. On a aussi besoin de transport pour emmener nos jeunes dans les universités tout en les gardant chez nous. »

Le député sortant mentionne ne pas savoir quel type de train il faudrait pour la circonscription (train de banlieue ou train de passagers?) mais que la solution ne devrait pas être trop difficile.

« On a besoin de trains adaptés à nos chemins de fer qui puissent partager les rails avec les trains de marchandises, c’est le minimum, dit-il. Après, on pourra travailler sur le rabattement des passagers vers les gares selon les besoins. Mais on ne fait pas un projet comme celui-là sans impliquer la population, les autres paliers de gouvernement et le privé à qui appartient les rails. C’est un dossier quand même complexe. »

Autre dossier sur lequel il compte travailler s’il est réélu est celui du Musée régional d’Argenteuil. Ce dernier a dû quitter la Caserne de Carillon, là où il était logé depuis sa fondation dans les années 30, suite aux dommages causés par les inondations de 2017 et 2019. Or, le bâtiment est la propriété de Parcs Canada qui n’a encore rien annoncé quant à la rénovation de l’immeuble.

« On est toujours pas à l’étape de ramener le Musée [à la Caserne], dit-il. J’ai demandé à la MRC une position claire sur le projet qu’ils ont en tête pour pouvoir les aider à le faire avancer. »

Au niveau international, les prochaines négociations du renouvellement de l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) risque de faire du système canadien de gestion de l’offre un enjeu, surtout suite aux commentaires du président Trump à ce sujet.

« Ce n’est pas nouveau : lors de son premier mandat, il avait changé d’idée concernant la gestion de l’offre pendant qu’il prononçait un discours, sans consulter son équipe. En 2017, il nous avait déjà réservé des surprises, se rappelle-t-il. Il a fallu continuer les négociations pour protéger la gestion de l’offre et c’est exactement ce que l’on va continuer de faire. On a réitéré auprès de Mark Carney que cela était non-négociable et il l’a annoncé publiquement que ça ne ferait pas partie des négociations. »

Rappelons que les élections auront lieu le 28 avril prochain et que le vote par anticipation aura lieu du 18 au 21 avril.

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