Une peine potentiellement plus clémente que prévu pour Steeve « L’Artiss » Charland

Rédaction EAP
Une peine potentiellement plus clémente que prévu pour Steeve « L’Artiss » Charland
Le prononcé de sa peine est prévu pour le 26 mai à la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Ottawa. (Photo : d'Archives)

Un organisateur du Convoi de la liberté et figure marquante du mouvement, ainsi que résident de Grenville-sur-la-Rouge, Steeve « L’Artiss » Charland, pourrait recevoir une peine plus clémente que prévu pour son rôle dans les manifestations des camionneurs en 2022.

Lors d’une audience lundi, la Couronne a revu à la baisse sa demande de peine, passant de trois ans de prison à une peine conditionnelle de 18 mois. La défense de Charland a toutefois plaidé pour une peine de trois mois, estimant qu’il s’agit d’une issue équitable compte tenu de son engagement dans la communauté.

Reconnu coupable de méfait en décembre, Charland a été l’une des figures centrales du mouvement, agissant comme porte-parole des Farfadaas, un groupe aujourd’hui dissous qui s’opposait aux restrictions liées à la COVID-19 et aux mesures gouvernementales.

Un précédent judiciaire motive le changement

La Couronne avait ajusté sa position à la suite de la condamnation, le mois dernier, de Pat King, un autre organisateur du convoi. King avait écopé d’une peine de neuf mois de prison – déjà purgée – suivie de trois mois d’assignation à résidence, ainsi que de plusieurs autres conditions.

La Couronne réclame désormais pour Charland une probation d’un an, 100 heures de travaux communautaires, une amende de 200 $ et une interdiction de participer à des manifestations.

Dulude estime que cette recommandation révisée permet de concilier justice et équité, soulignant que l’influence de Charland a diminué depuis la dissolution des Farfadaas.

Charland exprime des regrets

Prenant la parole devant le tribunal, Charland a affirmé avoir vécu des années difficiles, expliquant qu’il s’était senti réduit au silence tout au long du processus judiciaire.

Il a reconnu qu’il comprenait maintenant pourquoi ses actions avaient été perçues comme perturbatrices et a présenté ses excuses pour les désagréments causés.

« Mon but n’a jamais été de déranger qui que ce soit », a-t-il déclaré. « Je voulais simplement me faire entendre. »

Le prononcé de sa peine est prévu pour le 26 mai à la Cour supérieure de justice de l’Ontario à Ottawa.

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