La 16e édition de la Foire de Noël Saveurs et culture d’Argenteuil a encore une fois démontré qu’elle était un incontournable dans la région. Tenu du 29 novembre au 1er décembre derniers, l’événement a une nouvelle fois attiré quelques milliers de visiteurs.
Selon Paul-Olivier Lafortune-Séguin, régisseur à la programmation municipale et aux événements à la Ville de Lachute qui co-organise cette foire avec la MRC d’Argenteuil, plus de 2000 personnes ont visité les kiosques de la soixantaine d’exposants qui étaient présents. Au moment d’écrire ces lignes, les organisateurs indiquaient qu’ils estimaient à au moins 90 000 $ les sommes qui ont été dépensées par ces visiteurs, montant qui était appelé à augmenter alors que d’autres chiffres de vente étaient encore attendus.
« Ça très bien été, confirme monsieur Lafortune-Séguin. On est très content. Ç’a battu les chiffres que l’on avait l’année dernière alors qu’on avait dû déplacer l’événement au sous-sol de l’église Ste-Anastasie. »
En effet, la place d’accueil de la polyvalente Lavigne, qui accueille habituellement l’événement, n’était pas disponible l’an dernier pour diverses raisons, ce qui a poussé les organisateurs à déménagé la foire à la dernière minute dans un lieu plus petit et moins facile d’accès. Cela a eu des répercussions sur le nombre d’exposants et de visiteurs.
L’édition de cette année marquait donc un retour de l’événement à son domicile traditionnel, ce qui explique en grande partie le succès de celui-ci en 2024.
« Les exposants étaient heureux de pouvoir retrouver la polyvalente. On peut qualifier cette année comme un succès encore une fois », lance monsieur Lafortune-Séguin.
Des premières fois
Comme à chaque édition, certains exposants participaient pour la première fois à cette foire de Noël. C’est le cas de Kevin Ley, un artisan de Gore spécialisé dans le tissage à la main et sur métier à tisser, lui qui en possède trois.
« J’ai apporis ça de ma grand-mère et je fais ça comme passe-temps. C’est comme de la méditation pour moi, explique celui dont l’entreprise s’appelle The Ley Line. C’est la première fois que je viens ici, pour voir l’intérêt des gens, et ça roule! Il y a beaucoup de gens qui s’arrêtent pour regarder [mes créations] et pour acheter. »
Plus loin, on retrouvait un kiosque tenu par des élèves de la polyvalente Lavigne vendant de leurs créations. Si ce n’est pas la première fois que l’établissement scolaire participe à l’événement, pour les élèves qui tenaient le kiosque, il s’agissait souvent d’une première expérience du genre.
« Les élèves sont fébriles et très excités, confirme Isabelle Lalonde, enseignante en arts plastiques en secondaire 1 et 2 à la polyvalente Lavigne. Ils sont vraiment fiers. Ils ne comprennent pas que ce qu’ils créent peut valoir quelque chose et que les gens peuvent s’y intéresser. Ça leur fait réaliser qu’ils sont valorisés. »
Les élèves vendaient différentes créations pour différentes raisons. Les élèves de madame Lalonde, membres des groupes du profil découvertes artistiques de secondaire 1 et 2, vendaient des décorations de Noël qu’ils avaient créées lors de leurs cours. Les fonds amassés serviront à financer leur voyage de fin d’année.
On retrouvait également des meubles et mangeoirs d’oiseau en bois faits par les élèves des cours de sciences et technologie de secondaire 3 et 4 de l’enseignant Jean-Pierre Racine. Dans ce cas-ci, les profits serviront à l’achat de matériel pour les cours.
« Ce sont de beaux projets de décorations sobres, rustiques et qui plaisent à beaucoup de gens. Chaque année, c’est un succès », confirme madame Lalonde.
Déjà, il est presqu’assuré que la Foire de Noël Saveurs et culture reviendra en 2025. Paul-Olivier Lafortune-Séguin confirme que la formule devrait restée la même bien que des changements pourraient toujours survenir selon les circonstances.
« On est toujours ouvert à la nouveauté. Mais en gros, notre formule fonctionne et plaît à la grande majorité. Il y a peut-être des trucs à l’animation qui pourraient être ajoutés mais la formule ne devrait pas trop changer l’an prochain », conclut-il.