Grenville-sur-la-Rouge veut se porter acquéreuse de la gare de Calumet

Par Francis Legault
Grenville-sur-la-Rouge veut se porter acquéreuse de la gare de Calumet
Construite en 1877, la gare de Calumet est abondonnée depuis de nombreuses années. La municipalité désire s’en porter acquéreuse pour la rénover. (Francis Legault, EAP)

La Municipalité de Grenville-sur-la-Rouge est sur le point de se porter acquéreuse de la gare de Calumet si l’on en croit le directeur général François Rioux. Déjà, la municipalité a reçu une subvention gouvernementale de 75 000 $ afin de réaliser des travaux de stabilisation du bâtiment plus que centenaire.

En juillet dernier, Grenville-sur-la-Rouge a reçu la confirmation qu’une subvention de 75 000 $, en provenance du Fonds régions et ruralité, volet Soutien au rayonnement des régions du gouvernement du Québec, lui a été octroyée afin de réaliser des travaux de stabilisation et de restauration de la gare de Calumet.

Questionné à ce sujet, François Rioux, directeur général de la municipalité, confirme que des discussions ont lieu avec l’entreprise Chemins de fer Québec-Gatineau, propriétaire du bâtiment ainsi que du terrain de 3 464 m² sur lequel il se trouve, pour que Grenville-sur-la-Rouge devienne propriétaire du site.

« On est en discussion avec les propriétaires de la gare et du terrain pour soit devenir propriétaire d’une partie du terrain et de la gare, soit pour faire un bail emphytéotique avec la gare, confirme monsieur Rioux. Les discussions vont très bien, on devrait en arriver à un accord cet automne. Il ne reste que quelques points à discuter mais rien de trop important. »

Ainsi, les travaux sur la gare pour lesquels Grenville-sur-la-Rouge a reçu une subvention ne pourront se faire tant que la municipalité n’en sera pas propriétaire. Et il ne faudrait pas s’attendre à ce que le public puisse soudainement accéder à la gare construite en 1877 une fois les travaux terminés : ceux-ci viseront simplement à stabiliser le bâtiment pour éviter qu’il ne se dégrade encore plus.

Ce que la municipalité pourrait ensuite faire avec la gare n’est pas encore clair. « Pour l’instant, toutes les options sont ouvertes, indique monsieur Rioux. On va analyser les besoins mais tout est ouvert, que ce soit pour faire des bureaux administratifs, une salle communautaire, un bureau touristique… Tous les usages possibles seront analysés et il va sûrement y avoir une consultation citoyenne également. »

Bientôt un nouveau site Internet

Arrivé en poste au printemps dernier, le directeur général de Grenville-sur-la-Rouge confirme qu’il va continuer à mettre en place les priorités du conseil municipal, notamment l’entretien et la sécurisation des routes de la municipalité. Cependant, il indique aussi vouloir stabiliser l’organisation municipale, mise à mal ces derniers temps.

« Il y a eu beaucoup de mouvements de personnel dans la municipalité ces dernières années. Il faut stabiliser la structure administrative, explique François Rioux. Avec le mouvement de personnel, il y a eu une perte de connaissances administratives, ce qui fait que ce n’est pas toujours facile au niveau organisationnel de retrouver certaines informations. On travaille là-dessus et ça va bien pour l’instant. »

Quant au partage d’informations avec les citoyens, monsieur Rioux indique qu’un de ses premiers gestes en tant que nouveau directeur général a été d’embaucher une ressource en loisirs à laquelle s’est ajoutée la responsabilité des communications municipales. Et un des dossiers sur lequel cette ressource doit se pencher est la refonte du site web de la municipalité, un projet inscrit au dernier plan triennal d’immobilisations de Grenville-sur-la-Rouge.

« Le site web de la municipalité est un peu désuet et archaïque, admet monsieur Rioux. On a chargé la firme Groupe Média Activis Quantik de faire la refonte du site. Ça prend quand même quelques mois à faire mais d’ici la fin de l’année ou le début de 2025, on devrait avoir un nouveau site web. »

C’est lors de la séance publique du conseil du mois d’août dernier que le contrat a été octroyé pour ce projet au coût d’environ 19 000 $.

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