«Propulsez votre entreprise» est le slogan de Trifecta Médias, cette boîte de marketing établie à Lachute depuis près de 15 ans.
Philippe Lascelles, originaire d’Argenteuil, s’est formé sur le tas auprès de grandes compagnies des Laurentides et des États-Unis alors que les sites Internet et les médias sociaux étaient à leurs balbutiements. Il a rencontré sa douce, Véronique Brazeau, qu’il a rapatriée dans son nid pour former un duo de feu et une famille. Depuis, les deux acolytes ne cessent de grandir; le web et les médias sociaux sont des domaines en constante évolution, qui bougent vite et demandent clairvoyance et capacité d’adaptation. «On ne cesse de se former toutes les semaines», insiste Philippe Lascelles.
C’est en ce sens que Trifecta Médias se distingue. Ses dirigeants ne sont pas avares de conseils et de plans de formation. Au contraire, c’est leur marque de commerce. Ils sont humains et dynamiques. Ils proposent surtout, contrairement à certains gros compétiteurs montréalais qui désirent garder captive leur clientèle, des solutions sur le long terme en vous aidant à comprendre ce que vous faites et en développant des outils qui vous appartiennent. Impliqués dans plusieurs organismes et ayant un intérêt marqué pour la région, ils veulent partager leur savoir-faire et faire croître les entreprises d’ici.
Près de la Chambre de commerces et d’industries d’Argenteuil (CCIA) -Véronique ayant été le bras droit de la directrice générale pendant quelques années-, ils sont très fiers d’annoncer un partenariat qui permettra à plusieurs gestionnaires de la région de vivre des formations intensives durant un an et demi pour les aider à prendre de meilleures décisions et à voir plus clair dans ce milieu ou le savoir est une panacée. «Virage numérique» permettra même de financer le salaire des entrepreneurs jusqu’à un certain pourcentage pour suivre ces formations qui seront offertes dès septembre.
Facebook, TikTok, Linkedln, Instagram, Marketplace, tout sera étudié et démystifié par les formateurs afin d’optimiser les rendements des entreprises d’Argenteuil avec des cours en groupe et du temps individualisé. Dans un 2e volet, 10 d’entre elles auront aussi la chance de développer une boutique en ligne à très faible coût avec 6 ateliers de 3 heures. «On leur donne une pleine autonomie. C’est un bon coup de pouce!» explique Véronique Brazeau, ouverte à poursuivre le lien avec la compagnie, si elle le désire.
Dans un secteur du Québec où l’Internet n’est pas encore installé partout, avec une population vieillissante, «le papier a toujours sa place». Ils ont aussi des projets en ce sens. Ils recherchent une stagiaire. «On a beaucoup de nouveaux projets qui démarrent régulièrement. On veut une personne qui est proactive, avec une bonne capacité d’apprentissage», lancent-ils. Un souhait, un désir, voire un rêve partagé par tous les entrepreneurs dans ces temps où la main-d’œuvre se fait rare.
Trifecta Médias a établi son nouveau local sur l’avenue de la Providence. Il y a les deux bureaux côte à côte du couple (qui semble sur la même longueur d’onde professionnelle), un futur espace pour le stagiaire, une salle pour les formations en groupe et une énergie digne d’une compagnie de marketing. Les serveurs pour l’hébergement web sont à Montréal. Ici, c’est un espace de création.
«Quinze ans dans le web, c’est comme 3 vies!», ajoute la mère de 3 enfants, heureuse d’avoir sorti le bureau de la maison. D’ailleurs Véronique Brazeau développe, de son côté, son blogue «Mauvaises filles», réservé aux femmes et surtout dédié à la croissance personnelle. Parce que sa marque de commerce est «rayonner au rythme de ses propres couleurs intérieures».