Une belle façon de se retrouver dans sa bulle

Par Karine Audet
Une belle façon de se retrouver dans sa bulle

Les hébergements écotouristiques insolites, fabriqués soit par le jus de bras familial avec goût et attention, ou importé de Pologne, sont chauffés au poêle à combustion lente et éclairer à l’énergie solaire. Tout a été pensé pour s’assurer de décrocher en pleine nature dans un confort minimaliste avec une cuisinette, petit frigo, lits confortables et poêle au gaz. Une expérience de glamping, quoi! Aucun véhicule n’y circule, sinon le quatre-roues des propriétaires pour déneiger les kilomètres de sentier qui permettent un ressourcement paisible en forêt.  Ici, on a ensemencé les lacs de truites mouchetées, on y attrape les grenouilles en famille, on observe les espèces sauvages, on apprécie la chaleur et la lueur d’un feu, on y pratique la marche, la raquette ou la planche à pagaie; en fait, on décroche, au-delà du boulot. 

Grâce à une généreuse subvention de 100 000 dollars non remboursables de Développement économique Canada (DEC), l’entreprise à laquelle on accède en longeant la fugueuse rivière Dalesville par le chemin du même nom pourra bonifier leur offre de service, moins de deux ans après leur ouverture le 18 décembre 2020, passant de six à neuf microrefuges. Ceci leur permettra de construire une cabine flottante et ajouter deux dômes géodésiques, en plus de faire l’acquisition de quais qui seront installés au bord du lac. Ces ajouts contribueront à accroître son offre touristique, à poursuivre son développement écoresponsable et ainsi les aider à surmonter les répercussions économiques de la pandémie. 

Catherine Lafleur et Jason Thibodeau sont les fondateurs de ce mignon paradis, une deuxième carrière pour ces entrepreneurs déterminés. «C’est un énorme cadeau pour nous. C’est encore mieux que de gagner à la loto. On sent qu’on le mérite et, en même temps, ça nous propulse énormément», a exprimé la propriétaire, dont les parents, non peu fiers, sont originaires d’ici. 

Parmi ces répercussions, on mentionne les montants astronomiques consacrés à éponger une partie de l’augmentation phénoménale du prix des matériaux et de la main-d’œuvre depuis la Covid. Mais surtout, on souligne le coût de transport pour importer les dômes géodésiques passant de 1200 à 8 900 euros en moins de 2 ans. 

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