La trésorière Nadia Knebel a présenté au conseil un rapport actualisé sur l’impact de l’inflation sur le coût de l’asphalte et d’autres matériaux de construction pour certains projets de travaux publics proposés cette année. Le coût de certaines fournitures de base, comme l’essence et le diesel pour les véhicules municipaux, a également affecté certains des calculs de dépenses du budget initial.
Le taux d’inflation pour 2021 a grimpé en flèche pour atteindre 3,4 % vers la fin de l’année au lieu de rester à la moyenne de deux pour cent que les municipalités ont utilisée pour la planification de leurs prévisions budgétaires. Au cours des trois derniers mois de 2021, le taux d’inflation est passé à 4,5 % et en janvier 2022, il a atteint 5,1 %.
Le prix de l’essence et d’autres produits pétroliers a également augmenté au cours des deux derniers mois en raison de l’effet de la guerre russo-ukrainienne sur les réserves de pétrole existantes. Tout cela a ajouté plus de 1,8 million de dollars à la liste initiale des dépenses du budget 2022. Cela signifie qu’au lieu d’un taux d’imposition de 2,13 % pour atteindre l’équilibre budgétaire, le conseil envisage un taux d’imposition de 4,43 % pour éviter un budget déficitaire. Les règlements provinciaux ne permettent pas aux municipalités d’avoir des budgets déficitaires.
Mme Knebel a présenté au conseil deux options pour résoudre le problème. L’option 1 consiste à approuver l’augmentation du taux d’imposition, tandis que l’option 2 prévoit la révision du calendrier des projets de travaux publics afin de reporter les plans des travaux de trottoirs sur la rue Machabee à St-Albert et de retarder les travaux sur le chemin Latour. Cela laisserait à la municipalité un nouveau taux d’imposition de 2,83 % pour créer un budget équilibré.
Le conseil a approuvé l’option 2 pour réviser le budget de 2022.