Les travaux s’échelonneront sur 6 ans au cours desquelles Marmen devra procéder à la fabrication de treize pièces maîtresses pour chacun des six groupes turbine-alternateur de 54MW qui font l’objet d’une remise à neuf, et dont l’ingénierie sera assurée par ANDRITZ. Les pièces seront fabriquées, usinées et assemblées dans les usines de Marmen de Trois-Rivières.
Pour la réalisation de ce projet, 2 millions de dollars ont été investis par l’entreprise pour le développement de cellules de soudage robotisées, dans le but d’optimiser la fabrication des pièces à son usine de fabrication générale. Dans le cadre de ce même partenariat, ANDRITZ a quant à elle fait l’acquisition d’une machine-outil CNC (Computer Numerical Control), qui sera entièrement conçue et fabriquée par les ingénieurs et techniciens de Marmen.
L’expertise québécoise
Avec à son actif près d’un demi-siècle d’expertise ainsi que des usines au Canada et aux États-Unis, Marmen est l’un des plus importants fabricants d’éoliennes en Amérique du Nord. En plus de représenter le plus important contrat de son histoire, ce partenariat respecte les valeurs de l’entreprise, tel que le précise son président, Patrick Pellerin: «Marmen est très fière de s’associer à ce grand projet hydroélectrique parfaitement aligné avec notre mission de bâtir le monde de demain. Nous sommes très heureux de pouvoir mettre notre vaste savoir-faire en hydroélectricité au service de notre client».
La centrale Carillon, mise en service en 1964, joue un rôle de premier plan dans le parc de production d’Hydro-Québec. Les travaux, qui devraient se terminer en 2027, prévoient entre autres l’ajustement de passages hydrauliques, la mise à niveau de l’appareillage électrique ainsi que le remplacement de la toiture centrale. Quant aux groupes turbine-alternateurs qui seront remis à neuf, l’entreprise ANDRITZ avance qu’ils pourront fournir de l’énergie propre et renouvelable pour les 50 prochaines années.
Cet important partenariat commercial contribue à la relance du domaine manufacturier au Québec, tout en consolidant une trentaine d’emplois dans les usines de Marmen à Trois-Rivières. Néanmoins, aucune embauche massive n’est prévue à l’heure actuelle.