Au courant du mois d’août, la Coalition Santé Laurentides s’arrêtera dans plusieurs hôpitaux, dont celui de Lachute. Les membres du comité directeur de la CSL s’attendent à échanger avec des élus, infirmières, professionnels et médecins sur ce qu’ils vivent dans leur milieu. Elle souhaite aussi faire le point sur les démarches actuelles et à venir de la Coalition. Celle-ci, insatisfaite de l’avancement des projets et du sous-financement des infrastructures en santé et services sociaux dans les Laurentides, tient à ce que la région obtienne les ressources nécessaires dédiées à la santé et que les Laurentiens puissent recevoir des services et des soins dans leur propre région. La CSL est composée est d’élus, médecins, personnel hospitalier, ambulancier ainsi que d’organismes communautaires, de gens d’affaires et de personnalités publiques.
«La CSL veut que le gouvernement s’engage en faveur d’un rattrapage financier, respecte les échéanciers prévus pour livrer le projet d’agrandissement et de modernisation de l’Hôpital régional de Saint-Jérôme et accélère les projets de modernisation des cinq autres centres hospitaliers de la région qui ne répondent plus aux normes», martèle Bruno Laroche, président du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides et président de la CSL.
Selon CSL, la croissance démographique des Laurentides, l’une des plus marquées au Québec, crée d’abord une forte pression sur l’accès aux services publics et aux ressources communautaires, déjà fragilisé par un sous-financement. De plus, dans un horizon d’à peine 15 ans, la région comptera sur son territoire le contingent le plus important de personnes âgées de plus de 70 ans au Québec. Le personnel de la santé est à bout de souffle et la population se voit de plus en plus forcée à utiliser des services de santé à l’extérieur de la région. À cet égard, notons que 54 000 personnes sont en attente d’un médecin de famille.
Bien que la région figure au 4e rang des régions administratives du Québec pour ce qui est de la taille de sa population (moins de 120 000 personnes derrière la région de la Capitale-Nationale), certains services n’y sont pas offerts, comme la radio-oncologie.