Une relève bien outillée au CFER de Lachute

Une relève bien outillée au CFER de Lachute

C’est dans une atmosphère joviale que les Lions de Lachute ont officiellement offert 15 perceuses électriques rechargeables neuves de marque Milwaukee aux 30 étudiants du programme CFER à la Polyvalente Lavigne. Les étudiants, âgés entre 15 et 18 ans, font partie du programme de formation professionnelle et technique (FPT) de l’école secondaire. Il s’agit d’élèves ayant été placés dans ce parcours afin de favoriser leur motivation scolaire et professionnelle en leur offrant d’acquérir de l’expérience et du savoir-faire à travers un programme adapté à leur profil. 

«Nous vous remercions pour nous avoir aidés à accomplir notre travail, merci pour votre générosité» s’est exclamée Laurence Giraldeau à l’intention des représentants du Club Lions de Lachute. Le programme FPT dans le cadre du CFER de Lachute forme les étudiants pour le marché du travail. Le CFER est en fait un organisme à but non lucratif (OBNL) qui fonctionne comme une entreprise. Apprendre et travailler dans cet environnement permet aux élèves employés de toucher à plusieurs domaines, tels que la manipulation des matières à recycler de l’entreprise, une formation complète d’opérateur de charriot élévateur certifié par le CFER ainsi que d’acquérir des notions de gestion à travers la supervision et la comptabilité de l’entreprise. Le CFER de Lachute est une entreprise de recyclage de matériaux technologiques dont les profits sont systématiquement réinvestis dans l’intérêt des élèves. Arrivés à la troisième année, les élèves effectuent des stages en entreprise dans plusieurs domaines. 

«Nous sommes un groupe d’enseignants très dévoués et motivés, ici au CFER de Lachute. Nous avons vraiment la réussite de nos étudiants à coeur. Nous avons une très belle cohorte cette année», a souligné Sabrina Chartrand-Pagé, coordonnatrice au CFER de Lachute sur le campus de la polyvalente Lavigne. Les Lions de Lachute ont répondu à une demande que le CFER a faite à leur égard, étant donné que les dernières années ont été très exigeantes sur le plan financier, particulièrement depuis le début de la pandémie. «Nous avons répondu à la requête du CFER, car aider la jeunesse locale fait partie de nos priorités. Ce geste est fait pour encourager la motivation de ces jeunes dans leur cheminement de carrière», a commenté Carl Couture, président du Club Lions de Lachute. 

Le Club Lions de Lachute a été fondé en 1934. Il s’agit du deuxième plus ancien club de Lions au Québec et celui ayant le plus grand nombre de membres au Québec. «Notre mission est de contribuer à notre communauté, il est donc tout naturel que nous ayons répondu à la demande du CFER cette année. La demande a été approuvée par le comité des dons puis soumise à l’approbation de notre conseil administratif, nous permettant d’offrir des outils neuf aux étudiants», a résumé Alain Carrière, du comité des dons du Club Lions de Lachute. Le club n’en est pas à son premier don à l’organisme: il y a une dizaine d’années, les Lions de Lachute ont financé l’achat d’une remorque pour le CFER de Lachute. 

«J’ai une très grande appréciation du CFER de Lachute et de son importance à la Polyvalente Lavigne. Le programme est parcouru par des étudiants ayant des défis particuliers. On peut ainsi leur offrir un environnement d’apprentissage mieux adapté. Si nous n’avions pas la capacité de leur offrir ce programme spécifique, le résultat que parviendraient à atteindre nos étudiants du CFER ne seraient serait peut-être pas aussi positif et constructif», a pour sa part commenté la directrice de la polyvalente Lavigne, Christine Lamarche. Les élèves eux-mêmes sont d’accord avec cette proposition. Le CFER leur offre un contexte d’apprentissage qu’ils trouvent plus stimulant. «J’aime beaucoup travailler ici, car ça me motive. Au début de ma formation, c’était assez difficile pour moi de me mobiliser le matin pour aller travailler et apprendre. Aujourd’hui, après avoir fait ma première année de formation au CFER, ça influence mon travail à l’extérieur de l’école. Je me présente souvent à 6h du matin au travail avec un intérêt pour ce que je fais», résume Laurence Giraldeau. On peut observer l’entrain des élèves au travail à travers la presse, appréciée par plusieurs étudiants, qui compresse différents matériaux en ballot dans un bruit assourdissant. 

«On préfère ça comme ça. Ça nous intéresse beaucoup plus d’apprendre lorsqu’on est en action et en milieu de travail. C’est beaucoup plus stimulant que d’être assis pendant des heures à mémoriser des choses. Ici on ne peut pas lâcher: même si on essaye de lâcher, les enseignants viennent nous chercher», explique Molly Tessier, élève employée du CFER de Lachute. Les élèves du CFER de Lachute effectuent tous des stages à l’occasion de leur troisième année de formation, à raison de trois jours par semaine. 

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