Le test buccal s’impose dans la région

Le test buccal s’impose dans la région

Depuis le 17 mars dernier, les hôpitaux, centres de dépistage, CHSLD et ressources d’hébergement de la région des Laurentides offrent le test COVID-19 buccal, ne nécessitant pas l’utilisation d’écouvillons. Toute la population âgée de plus de six ans a donc maintenant accès à ce type de test. Ce test ayant été approuvé pour utilisation générale à Laval dès le 9 novembre 2021, toutes les régions ne l’ont pas encore déployé. 

«Plusieurs élus se sont manifestés lors de discussions avec le directeur de la santé publique des Laurentides, le Dr Éric Gohier, afin d’obtenir l’implantation de ce test dans les Laurentides, ce qui est maintenant fait. Je suis heureuse que le test salivaire soit maintenant disponible pour la région. Les personnes plus réticentes pourront plus facilement aller se faire dépister s’ils le désirent», a noté Agnès  Grondin, députée d’Argenteuil. 

Le test buccal offre plusieurs avantages sur le test par l’écouvillon oronasopharyngé. Il ne nécessite pas de technique invasive et est aussi précis que ce dernier, sauf pour de rares exceptions. Le test salivaire ne nécessite pas de personnel qualifié pour être effectué. Les explications à donner au patient sont plus simples, les tests ne dépendent pas d’un approvisionnement en écouvillon oronasopharyngé, et la manipulation des échantillons et leur dépistage sont moins couteux. «Les tests par gargarisme sont beaucoup moins invasifs et représentent un atout de plus dans notre lutte contre la COVID-19. La validité de ce type d’échantillon a été prouvée et toutes les équipes de nos cliniques désignées de dépistage sont prêtes à procéder. Nous invitons donc les citoyens ayant des réticences à passer le test de dépistage régulier par le nez à profiter de cette solution de rechange pour freiner la propagation du virus», a commenté Rosemonde Landry, présidente-directrice générale du CISSS des Laurentides. 

Par contre, les tests buccaux par gargarisme ne sont pas encore disponibles dans la région de Prescott-Russell, du côté ontarien. Pourtant, au mois de septembre 2020, la compagnie Dynacare avait déjà procédé à des tests auprès de 432 patients de deux hôpitaux de l’Ontario: Sunnybrooke et North York, pour homologuer une nouvelle méthode d’échantillonnage salivaire. Les tests ont été concluants, mais n’ont pas été immédiatement approuvés par la Santé publique du Québec. 

Interrogé sur la non-disponibilité des tests buccaux dans les centres de dépistage de Hawkesbury et des autres municipalités de Prescott-Russell, Dr Paul Roumeliotis, directeur général du Bureau de santé de l’est de l’Ontario a signifié qu’ils sont sur le point d’être implantés. Bien que d’autres comtés ontariens aient débuté l’utilisation du test buccal, tel n’est pas encore le cas dans Prescott-Russell. «Nous travaillons actuellement sur ce dossier, pour rendre le test salivaire disponible à la population. Nous avons des équipes qui travaillent en ce moment pour que cela puisse être mis sur pied. Nous n’avons pas encore d’information pour savoir la date exacte à laquelle le dépistage buccal sera offert» a expliqué Dr Roumeliotis. 

La situation du coronavirus est stable dans les Laurentides avec 359 cas actifs de COVID-19 au 1er avril 2021. La MRC d’Argenteuil compte 21 cas actifs en date du 1er avril. Le comté de Prescott-Russell compte pour sa part 169 cas actifs à pareille date. Le centre de vaccination de Lachute desservant la MRC d’Argenteuil et situé à l’aréna Keven-Lowe – Pierre-Pagé a manqué de vaccins dans la journée du vendredi 2 avril et a donc dû fermer pour la journée. Les vaccins ont depuis recommencé à être distribués.  Les 60 ans et plus peuvent désormais prendre leur rendez-vous pour se faire vacciner.  De plus en plus, la liste de priorisation commence à faire jaser. 

Le CISSS des Laurentides n’a pas encore émis d’information au sujet d’un possible approvisionnement en d’autres vaccins par la Santé publique du Québec telle que celui d’AstraZénéca, Sputnik 2 ou encore Sinovac. 

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